Actualité
Janvier 2021
Florence CHARRIER
"L'hôtel d'o" -
roman
En savoir +
Anne-Emmanuelle FOURNIER
"La part d'errance" -
poésie
En savoir +
Toinon MAGUEREZ
"Partir dit-elle" -
roman
En savoir +
Arnaud VILLANI
"Raisons de guerre et politique du grand monde" -
essai
En savoir +
Christophe VIXOUZE
"Trans⤏mut⤎Alarmes" -
poésie
En savoir +
Jacquy GIL
"Viatiques" -
poésie
En savoir +
Anne DE COMMINES
"Vous sentez-vous à l'article de l'humour?" -
poésie
En savoir +
Décembre 2020
DIBBOUK 20
"Brèc(he)" -
poésie
En savoir +
Marina POYDENOT
"D'un pas de flamme" -
poésie
En savoir +
Shahrzad GHAFFARI
"Echo (English adaptation)" -
poésie
En savoir +
Anny PELOUZE
"Eclat de temps" -
poésie
En savoir +
Jean-François FORESTIER
"En passant par la Zad" -
roman
En savoir +
Chérif DELAY-BADAOUI
"Guernica dans la tête" -
témoignage
En savoir +
Aline MURA-BRUNEL
"La voix singulière de Fabrice Humbert" -
essai
En savoir +
Constance DICKSON
"Le magasin et les lieux publics du handicap" -
témoignage
En savoir +
Frann BOKERTOFF
"Poèmes et récits des cent et une nuits" -
roman
En savoir +
collectif
"Poésie en liberté 2020" -
poésie
En savoir +
Pablo POBLETE
"Psychopoésie Anthologie Totale" -
poésie
En savoir +
Jean-Michel LEGLISE
"Un jour, la Mer était bleue" -
haïku
En savoir +
Christiane SIMONEAU
"Vague entre vagues" -
poésie
En savoir +
Novembre 2020
Henri LE GUEN-KAPRAS
"Ce rien d'osier m'éclaire" -
poésie
En savoir +
Shahrzad GHAFFARI
"Echo" -
poésie
En savoir +
François MOCAER
"Le don du silence est le diamant du vide suivi de Définitions de Dieu Le chant de l'éveil" -
poésie
En savoir +
Marie GUERRINI
"Le soleil se faufile dans nos nuits" -
poésie
En savoir +
Patrick FETU
"Mon ticket pour paris" -
haïku
En savoir +
Octobre 2020
William POLSENS
"À cœur d'onde assassine" -
roman
En savoir +
Étienne RUHAUD
"Animaux" -
poésie
En savoir +
Jean-Pierre ROUSSEAU
"Anthologie des grands poètes contemporains du Brésil" -
poésie
En savoir +
François MINOD
"Au plus près" -
poésie
En savoir +
Jean-Philippe TESTEFORT
"Au temps où les fantômes m'enchantaient encore" -
poésie
En savoir +
Jeanne MORISSEAU
"Beiges, blancs, gris" -
poésie
En savoir +
Isabelle CAMARRIEU
"Caractères expensifs" -
poésie
En savoir +
Minh-Triết Phạm
"Chronique d'un confinement" -
haïku
En savoir +
Marie-Lise CORNEILLE
"Clameurs d'encre" -
poésie
En savoir +
Alain CLASTRES
"Cristal" -
poésie
En savoir +
Béatrice ALBERTAT
"Dans ma valise il y a…" -
poésie
En savoir +
Marie-Philippe DELOCHE & Philippe BOURET
"De si longtemps avant les mots" -
poésie
En savoir +
José MUCHNIK
"Déchirures" -
poésie
En savoir +
Michel DUPLAIX
"Du coq à l'âme" -
En savoir +
Céline AURIMOND
"Éléments" -
poésie
En savoir +
Christiane HAEN-RANIERI
"En quête de lumière" -
haïku
En savoir +
Hélios SABATÉ BERIAIN
"Grandstade" -
poésie
En savoir +
Claire KALFON
"Ici et pourtant" -
poésie
En savoir +
Suzy MALTRET
"L'autre lisière" -
poésie
En savoir +
Michelle AZARA
"L'étoffe du vide" -
poésie
En savoir +
Marc-Louis QUESTIN
"La constellation du cygne" -
poésie
En savoir +
Édith PAYEUX
"Le corps de la terre" -
poésie
En savoir +
Mona GAMAL EL DINE
"Le dimanche de sa majesté la girafe" -
jeunesse
En savoir +
Maïté VILLACAMPA
"Le levain de l'inachevé" -
poésie
En savoir +
Muriel RAMOS
"Le parfum des tulipes" -
roman
En savoir +
Florence ISSAC
"Les mensonges" -
roman
En savoir +
Ossian PEREZ
"Les plis du ciel" -
poésie
En savoir +
France BURGHELLE REY
"Lieu en trois temps suivi de L'Un contre l'autre : Gegenüber" -
poésie
En savoir +
Joël LALOUX
"Méditations dans le jardin" -
poésie
En savoir +
Laura FUSCO
"Nadir" -
poésie
En savoir +
Patrice BOURET
"Nous savons que nous sommes aveuglés" -
poésie
En savoir +
Ronald NOSSINTCHOUK
"Obsidionales" -
poésie
En savoir +
Germain REHLINGER
"Trace de ta main un talisman" -
haïku
En savoir +
Catherine JARRETT & Philippe TANCELIN
"Un ciel un jour" -
poésie
En savoir +
Matthias VINCENOT
"Une éternité provisoire" -
poésie
En savoir +
Nicolas BLANC
"Une lassitude émerveillée" -
poésie
En savoir +
Septembre 2020
Kouam TAWA
"À mi mots" -
haïku
En savoir +
François BUSIER-ROUGE
"Atteinte des corps" -
poésie
En savoir +
Nathalie ROUDNEFF
"Et en elle, lumineux le cauchemar" -
roman
En savoir +
Agnès ADDA
"La filature" -
poésie
En savoir +
Régis MOULU
"Le muscle du rêve" -
poésie
En savoir +
Août 2020
Edouard STACKE
"Ghardaia Shangai" -
poésie
En savoir +
Guillaume CURTIT
"L'aire de rien" -
poésie
En savoir +
Juillet 2020
Cécile ROY
"Bande d'arrêt d'urgence" -
poésie
En savoir +
Jacques BROSSARD
"D'après nature" -
poésie
En savoir +
Francis COFFINET
"Je suis de la maison du songe" -
poésie
En savoir +
Geneviève DEPLATIÈRE
"L'un seul, légendes" -
poésie
En savoir +
Malika HALBAOUI
"« LA » poème, chants héroïques !" -
poésie
En savoir +
Eric DESORDRE
"Le chemin derrière l'étoile" -
poésie
En savoir +
Fadéla CHAIM-ALLAMI
"Les oueds ne vont pas tous à la mer" -
poésie
En savoir +
Dominique BOUFFIES
"Ode à Celui qui EST" -
spiritualité
En savoir +
Jean-François BLAVIN
"Oscillations vagabondes au crépuscule" -
poésie
En savoir +
Valentine DUBOIS & Alain GARO
"Ouverture facile" -
poésie
En savoir +
Henri TOUITOU
"Seule, Biskra" -
roman
En savoir +
Juin 2020
Etienne ORSINI
"A l'ouest, bien à l'ouest" -
roman
En savoir +
Armelle CHITRIT
"Acousmies songes" -
poésie
En savoir +
Stéphane AMIOT
"Bris épars" -
poésie
En savoir +
Anne de COMMINES
"D'étranges histoires rêvées par un livre" -
roman
En savoir +
Chantal COULIOU
"Du soleil plein les yeux" -
haïku
En savoir +
Catherine DELAMBRE & Patrick FETU
"Echo" -
haïku
En savoir +
wall°ich
"...En avant comme après..." -
poésie
En savoir +
Régine BEAUVAIS
"Goût du soleil à cœur" -
poésie
En savoir +
Michel JOURDAN
"Hors-Pistes" -
poésie
En savoir +
Hervé LE CORNEUR
"Là où il y a de l'homme..." -
poésie
En savoir +
Louis-Marie-Armel IKAPI POMBO
"Le mur des lamentations" -
poésie
En savoir +
Jean HAUTEPIERRE
"Le testament de la licorne précédé des Idoles" -
poésie
En savoir +
Laurence BOUVET
"Les miroirs ne disent pas tout" -
roman
En savoir +
Véronique DUTREIX
"Mon amour invisible" -
haïku
En savoir +
Pascal HERMOUET
"Mosaïques" -
poésie
En savoir +
Nathalie DHENIN & Jean-Luc VANKERSSCHAVER
"Pantouns et Peintures" -
poésie
En savoir +
Nathan R. GRISON & Laurent GRISON
"Parcourir le silence" -
poésie
En savoir +
Pascal HERMOUET
"Passage à l'heure d'hiver" -
poésie
En savoir +
Pablo POBLETE
"Psycho-Portrait-Ego-Déconstructif" -
poésie
En savoir +
Minh-Triết Phạm
"Rhin romantique, croisière en haïkus" -
haïku
En savoir +
Paul GUILLON
"Sous une meule de pierre" -
poésie
En savoir +
Antemanha
"Te Awa Tupua" -
poésie
En savoir +
Mai 2020
Jean-Philippe TESTEFORT
"De ma part du démon" -
poésie
En savoir +
Alain CLASTRES
"Eau donnée" -
poésie
En savoir +
Kitty HOLLEY
"Éphémère Éternité" -
poésie
En savoir +
Arnaud LANDREAU
"Fragments" -
essai
En savoir +
Hélène REVAY
"J'emprunte la route qui rend fou l'horizon" -
poésie
En savoir +
Aude D'ACHON
"L'être au frère" -
roman
En savoir +
Najat AGUIDI
"La tentation du présent" -
haïku
En savoir +
Davide NAPOLI
"Le lapsus de l'ombre" -
poésie
En savoir +
Ludovic HARY
"Les fuites de Greg Men" -
roman
En savoir +
Marie-Claude SAN JUAN & Roland CHOPARD
"Ombres géométriques frôlées par le vent" -
poésie
En savoir +
Philippe CADO
"Pierre ou l'ambivalence Une passion des contraires" -
essai
En savoir +
Monique MARTA
"Sortir du cercle" -
poésie
En savoir +
Brigitte BRAMI
"Surtout ne pas nuire" -
témoignage
En savoir +
Mars 2020
Zora TAHAR & Madeleine DOLE
"Cacti" -
poésie
En savoir +
Gérard MOTTET
"Ce bleu désir d'immensité" -
poésie
En savoir +
Nicolas ZANNIN
"Cri de la vie d'Abel" -
poésie
En savoir +
Ronald NOSSINTCHOUK
"Etats de la finitude" -
poésie
En savoir +
Radu BATA
"Le blues roumain" -
poésie
En savoir +
Sarah MOSTREL
"Le désespoir de Marguerite Duras" -
poésie
En savoir +
Marie Desjars DE KERANROUE
"Le monde dans tous les sens" -
essai
En savoir +
Fabien MARQUET
"Tenere" -
poésie
En savoir +
Kokouvi Dzifa GALLEY
"Vagues à lame" -
poésie
En savoir +
Eric BERNICOT
"Vers les habitations" -
haïku
En savoir +
Février 2020
Christian MÖRCH
"43° 23‘ 793“Nord - 03° 42‘ 037“Est" -
poésie
En savoir +
Laurence BOUVET & Jean-Louis GUITARD
"Anthologie de l'intime" -
poésie
En savoir +
Leïla ABDERRAHIM
"Babines de velours" -
témoignage
En savoir +
Dominique ZINENBERG
"Des nuances et des jours" -
poésie
En savoir +
Joëlle THIENARD
"Exilés" -
roman
En savoir +
Henri-Hugues LEJEUNE
"La vie inimitable" -
roman
En savoir +
Geneviève ROCH
"Le tempétueux voyage de la Princesse de Clèves" -
essai
En savoir +
Ben COUDERT
"Les dents du bonheur" -
haïku
En savoir +
Christiane PEUGEOT
"Libérez Peugeot !" -
témoignage
En savoir +
Janvier 2020
Patrice CAZELLES
"Argoties" -
poésie
En savoir +
Fabrice FARRE
"Avant d'apparaître" -
poésie
En savoir +
Clément G. SECOND
"CE QU'AVOUE LA LISSEUR DES CHOSES ? suivi de REPRISE" -
poésie
En savoir +
Nicolas Bernard JAEN
"Phylactères" -
poésie
En savoir +
Paul DALLAIRE
"Poèmes Dada-l'Air" -
poésie
En savoir +
|
|
poesie
|
Auteur :
Agnès ADDA
Titre :
La filature
Tu es patiente
Avec ces mots,
Méticuleuse.
Tu explores
Le nid de leur chant
Le creuset de leur histoire
De leur image.
Au hourdis se mêle l’ardoise fine
Et des brindilles et des rameaux
– Pot-pourri hasardeux des origines !
Tu entonnerais bien leur légende […]
Car de très loin
Ils sonnent
Ils chantent et carillonnent
Et toi, tu es leur abri de passage.
Dans La Filature, le lecteur reconnaîtra la sensibilité et la recherche des précédents recueils d’Agnès Adda, sa capture au plus près de l’émotion, en détective de la beauté fugace, son lyrisme filé teinté d’ironie et d’autodérision (« Odes aux passages », « L’Écume du retour »). Il retrouvera le dialogue amoureux, parfois irrévérencieux, qu’elle entretient avec les arts visuels (« L’œuvre intime et traversante »). De la fantaisie de la poétesse, ce recueil offre une palette élargie : esthétique sèche des « Brèves de terre et d’eau », art de la controverse et du paradoxe dans la section intitulée « La sève du spleen », veine badine et satirique des « Singeries ».
|
|
Auteur :
Angély ANDRIEU
Titre :
ANGÉLY ANDRIEU Poète disparu pour la France
Et depuis nous cheminons avec lui, avec eux, Angély et Marcel, sur le chemin incertain, cahoteux, de cette immense forêt sacrée que l’on nomme La Vie... Une émotion si douce, si pure, que nous souhaitons ardemment la partager.
Le temps est venu pour nous tous de rendre enfin hommage à l’œuvre poétique d’Angély Andrieu, cette fois-ci à travers la publication de ce livre, tout d’abord grâce au travail fondateur de Michel Carcenac son neveu, mais aussi grâce au poète Pablo Poblète, Directeur de la collection « Poètes francophones planétaires », qui a su si bien voir et ressentir l’émotion qui sourd de l’âme de notre ancêtre oublié.
|
|
Auteur :
Patrice BOURET
Titre :
Jonas suivi du Chemin des ombres
Dans ce recueil, Jonas est le personnage principal qui donne son nom à l'un des livres de la Bible, et qui est envoyé par Yavhé vers Ninive.
Comme le précise Henri Meschonnic, Jona fils d'Amittaï, ces noms ont une signification biblique. Jona signifie « colombe » et Ninive, « Ninveh », signifie « la demeure du poisson ». Mais la quête n'est jamais finie et les appels nous mettent en route.
Patrice Bouret, par la force d’une poésie ininterrompue, nous convie à la fois à une fête de langage et à une attention au concret. Une force merveilleuse, quasi intemporelle, ressort de cette poésie toujours en recherche et en surprises pour nous faire découvrir un texte biblique « rechanté » par le poète.
|
|
Auteur :
Laure CAMBAU
Titre :
Le manteau rapiécé
L’auteur a entrepris en 2014 un pélerinage au Mont Tomori, une montagne sacrée d’Albanie, et tissé des liens privilégiés avec les Bektachis, ces frères balkaniques des Soufis.
Ce voyage, à la fois réel, intérieur et initiatique, lui a inspiré ce livre inclassable, long poème où les vers de l’auteur font écho aux psaumes bektachis. Entre les parties purement poétiques du livre, s’intercalent des chapitres plus prosaïques : reportage sur le grand pèlerinage, florilège d’histoires, anecdotes et contes bektachis « recueillis » sur place. Un clin d’œil à la littérature orientale, où l’alternance entre prose et poésie est traditionnelle.
« Le manteau rapiécé », ou la belle leçon de tolérance de cette religion syncrétique, où se mêlent christianisme, islam modéré, chamanisme, animisme et bouddhisme, un « Voyage au fil du souffle », en suivant la voix(e) poétique des bergers et des derviches, qui nous entraîne toujours plus loin vers le « Carrefour du labyrinthe ».
|
|
Auteur :
Patrick CANHAN & Pablo de Poblette
Titre :
Psycho-Pablo-Micro-Mutant-Immateriel-Erotikus-Culturel-Errant-Rose
« Lors du Festival international de la Poésie de la ville de Sète (sud de la France), le 29 juillet 2016, j’ai rencontré un poète lumineux, Pablo de Poblette. Un homme qui immédiatement m’a semblé un Corsaire authentique au service de la plus noble cause, cause solaire que je ne pourrais même pas pouvoir définir à vrai dire… une « cause à effet » en tout cas !
Aimant profondément les artistes, les enviant pour leurs si éloquentes différences et leurs désirs de nous faire franchir certaines frontières, je lui ai donc demandé de m’autoriser à le photographier durant ce 29 juillet de l’an 2016. En fait, un challenge que j’aime dans mes approches photographiques avec certains artistes, dont l’âme me paraît si belle, m'offrant des instants qui me donnent l’occasion de me sentir vivre intensément leur prophétie, leur folie, leur humanité. »
Extrait de l’avant-propos de Patrick Cahan
|
|
Auteur :
Patrice CAZELLES
Titre :
Argoties
« À l’heure des communications tous azimuts, Patrice Cazelles sort la poésie des livres, la parle, l’adresse et la donne à entendre. « Je sais pas ce que c’est … c’est une langue qui parle toute seule … ça répète … elle avance pas, elle se roule dessus … elle fait d’dans … une mutation … permutation … » Produit par un locuteur vers un autre locuteur, Argoties représente le degré fondateur de la parole. Tourbillon de phrases, points de suspension, apostrophes et hypothèses, la langue se cherche, balbutie et suscite un jeu collectif. Scénique, théâtral, Patrice Cazelles multiplie les dimensions chorales, transmentales et transes tout court. Habité par ces versants de la parole, l’auteur affectionne et cultive un authentique lien social. »
- Extrait de la préface d’Anne de Commines
|
|
Auteur :
Roland CHRÉTIEN
Titre :
Impressions de Paris
Avec ce nouveau recueil, Roland Chrétien nous relate ses impressions avec des mots simples qui amènent à une profondeur en nous.
Poète rare dans le sens où ses textes sont affranchis du lyrisme ou de l’hermétisme pour nous donner à voir une dimension de lui-même qui appréhende justement une autre dimension du réel.
Roland Chrétien est né à Paris, où il vit toujours, en 1959.
Photo de couverture par l’auteur.
Cette femme dit que le matin, avant de descendre faire ses courses, elle ouvre ses fenêtres, pour aérer l’appartement pendant ce temps, et elle ajoute : « Je n’ai pas froid, puisque je ne suis pas là ».
Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve cette phrase absolument géniale, lumineuse comme un parfait théorème, d’une sublime évidence, belle comme l’absence de Dieu, en quelque sorte, ou comme sa présence dans le vide —
|
|
Auteur :
Alain CLASTRES
Titre :
A chaque pas
Avec ce nouveau recueil, Alain Clastres poursuit sa quête, celle de nous faire découvrir cette profondeur qui gît en chacun pour nous amener à voir les choses telles qu'elles sont à travers sa poétique apaisante.
Si certains passages rendent compte de la brutalité des hommes, c'est avant tout pour mettre l'accent sur l'ignorance de ce qu'ils sont réellement car toujours perdus dans des émotions conflictuelles.
Comme il l'exprime si bien lui-même : « La poésie, parce qu’elle exprime une saisie intuitive, spontanée, par-delà la stricte réflexion, de la réalité plénière, peut participer, un peu, à un apaisement du monde. »
|
|
Auteur :
Alain CLASTRES
Titre :
Brume légère dans le vent
Avec ces poèmes, Alain Clastres nous apaise parce qu’il nous renvoie peut-être à ce que nous sommes dans ce jardin silencieux qu’est notre vie intérieure. Forêt et mer ici se mêlent et se rassemblent pour nous inviter ensuite à nous arrêter par la force des mots devant ce « ciel immense », et cette « houle lente » avant « l’explo- sion blanche du déferlement ». Tout est là, nous dit Alain Clastres. Il observe la nature et nous raconte avec des mots simples le vent, la mer, la cigale et la mouette non sans faire part de l’émotion que suscite en lui justement cette observation. Ici, pas de réminiscence tapageuse, pas de sentiments transgressants, mais une présence qui est posée comme un calque sur chaque poème, nous amenant, quoi qu’il arrive, à écouter la musique du silence… Des poèmes qui s’ouvrent à cette magie de l’instant où Tout Est. Dans le jardin, ce matin Air doux, vent léger roucoulements, chants d’oiseaux A travers le feuillage le chatoiement de la lumière Ciel blanc Temps figé Mer métallique.
|
|
Auteur :
Alain CLASTRES
Titre :
Eau donnée
Ce recueil, en même temps que de marquer un étonnement ou un émerveillement devant l’étrangeté ou la beauté des choses, essaie de faire ressortir que chaque chose, chaque être est l’expression, la cristallisation, la réponse silencieuse de la réalité mystérieuse qui ne peut cesser d’être.
Et même si l’on vit les changements, les transformations du monde, l’unité, l’éternité du réel, au fond nos natures profondes, restent toujours présentes. Pourrait-il, d’ailleurs, en être autrement ?
|
|
Auteur :
Alain CLASTRES
Titre :
Marcher joyeux
Avec ce nouveau livre, l’auteur nous convie à une succession d’observations lentes et passagères mais aussi comme à des traversées d’écriture qui rythment sa marche à travers les paysages qui ne forment qu’un chemin, celui d’un silence en apesanteur qui envahit tout peut-être, les arbres, la plaine, la terre, le ciel. Instantanés de vents, de pluies, tout ici apparaît dans la perception d’une conscience qui regarde les choses telles qu’elles sont jusqu’au dépouillement de soi? «Mais qui respire», s’interroge l’auteur en observant la présence qui est comme sa lumière en tout. Ce livre, le lecteur s’en rendra compte, inspire une joie de ne rien être dans le courant d’une nature qui n’est autre que soi. Loin des chemins lyriques de la poésie, les mots ici agissent comme autant de catalyseurs qui nous relient au regard qui est non-pensée et émerveillement.
|
|
Auteur :
Michel COSEM
Titre :
Aile, la messagère
Aile, la messagère nous entraîne. Le nouveau recueil de Michel Cosem convie au voyage à un double titre : par le déplacement, la traversée des espaces et par l’arrêt, le surgissement de lieux.
Avec l’auteur, nous montons dans le train, l’avion… ça défile, ça glisse, le passage d’un poème à un autre nous retient comme on attrape de l’eau, comme on remplit ses poumons d’air pur, façon impossible. Il y a là une cinétique du désintéressement que les fenêtres successives du poème sédimentent insensiblement, suscitant une douce métamorphose du voyageur.
|
|
Auteur :
Paul DALLAIRE
Titre :
Poèmes Dada-l'Air
« C’est un grand honneur de présenter dans ma collection « Poètes francophones planétaires » ce livre du poète québécois Paul Dallaire, « Poèmes Dada-l’Air semés en Trifluvie ».
Un ensemble de textes qui donnent de la lumière et de l’oxygène à la poésie francophone, québécoise et universelle… »
Pablo Poblète (Extrait de la préface)
« ... Ce qui unit les textes de ce recueil, c'est qu'ils ont été lus et performés devant public à une ou plusieurs reprises dans différentes villes du Québec...
Plusieurs variations ponctuent la lecture orale : voix tantôt monocorde, tantôt aiguë, tantôt grave, parfois chantante et douce ou éraillée et désagréable... chuchotements, cris, accélérations, ralentissements jusqu'à la déformation [Les enfants ! / J’aime les chars] … Comme au théâtre, le texte est mis en jeu, le jeu de la parole, de l'oralité. Lectrice, lecteur, fais-en autant: lis-les à voix haute, joue et amuse-toi ! La poésie naît, ou renaît, quand elle sort de la bouche! »
|
|
Auteur :
Anne DE COMMINES
Titre :
Le livre parlé par 23 poètes
Le livre parlé par 23 poètes est une anthologie de poètes contemporains ici rassemblés. Pour chacun, Anne de Commines croque un portrait. Chez les auteurs, elle recueille une maturité primordiale et insuffle ces ondes bienfaitrices qui les révèlent. Aux marges de ce monde, les poètes s’expriment et nous livrent leurs lignes à longueur de volutes. Écrits en exil, vestiges du cri, appels à l’amour, au règne des altitudes… ces plumes composites mosaiquent ce recueil et font valoir une identité poétique. À une époque tyrannisée par l’approche des extrémismes, la poésie recule et nous devons brandir son innocence héroïque. Engagée aux côtés des auteurs accueillis, Anne de Commines veut affirmer cette nécessité poétique, cette voix confidente, cette réappropriation vitale du silence créateur. Le livre parlé par 23 poètes s’élève contre ces nuits a-culturelles qui nous répètent et s’amassent en rimes obtuses. Autour des poètes présentés, Anne de Commines souhaite reconquérir le pays des dieux enfuis. À travers ce livre elle invite la culture poétique et la culture tout court à exprimer ses initiatives et ses diversités.
|
|
Auteur :
Constance DICKSON
Titre :
Un vase rempli d'émotions
« En s’adressant directement aux choses et aux sentiments, en les interpelant avec familiarité, sans complaisance, fermeté ou douceur, Constance leur donne vie en même temps qu’une âme. Elle nous entraine ainsi dans ses interrogations sur le rapport au monde avec beaucoup de justesse, de fraîcheur et une sacrée dose d’humour. Un art consommé pour jouer avec ses maux, qui peuvent être les nôtres.
Sans aucune concession elle nous livre ses défauts, ses maladresses, et nous dévoile, au-delà de ses révoltes, son désir d’aimer et d’être aimée. Cette confession à fleur de mots est au cœur de l’ouvrage et le nourrit. »
- Extrait de la préface d’Alain Bazot
|
|
Auteur :
Denis EMORINE
Titre :
Fertilité de l'abîme
À la source de la poésie de Denis Emorine, on trouve toujours l’hétérogénéité irréductible et l’altérité qui ne peuvent et ne doivent pas être maîtrisées : il suffit de s’y plonger, de s’y remettre entièrement pour pouvoir comprendre la légitimité, la justesse et l’originalité de cette voix, pour se laisser entraîner car la lecture de ce recueil se prête comme une expérience unique et exceptionnellement enrichissante qui nous guide sur des chemins peu praticables tout en maintenant l’équilibre entre l’immatérialité, le vide, le néant et le déploiement de l’être, l’apothéose de l’existence humaine.
Nous acceptons avec plaisir de côtoyer l’auteur dans sa quête pour sonder la tension que recèle le flux, le champ de rencontre et d’interaction de l’identité et de l’identité projetée, réfléchie, l’altérité et l’altérité apprivoisée, assimilée.
|
|
Auteur :
Denis EMORINE
Titre :
La nuit ne finira jamais...
Dans sa poésie, Denis Emorine incarne la Voix prophétique d'une inspiration souvent ancrée à l'Est. Il est le petit frère des très grandes Marina Tsvetaeva et Anna Akhmatova. Cette inspiration, à la fois française et russe, est unique. « La mort vient de l'Est », leitmotiv douloureux, traverse ses livres, dessinant une sorte de pèlerinage, de chemin de croix même, véritable labyrinthe hallucinatoire dans lequel la mort exhibe le filigrane d'un passé vécu par Emorine – parfois par procuration – comme une torture. Selon moi - j'ignore s'il s'agit d'un compliment – Denis est un écrivain russe de langue française d'une grande sensibilité. L'amour et la mort s'affrontent dans son cœur en un combat destructeur. Le passé rejoint le présent, la fiction la réalité, l'Histoire est toujours tragique. De cette lutte fatale, il ne sortira jamais vainqueur, le Nitchevo ((ничего), qui alourdit ses épaules l'en empêche. Ce combat est celui de Sisyphe : la marque du conflit déchirant entre l'esprit latin et l'atavisme slave d'un écrivain singulier dont l'exil (vécu comme tel) dans sa langue maternelle est un véritable stigmate, gravé dans sa chair. Qui d'autre prolongerait un vers de Marina Tsvetaeva par un poème-requiem ? Qui parlerait de « la Russie qui palpite en nous/au creux de la paume »? Ou du « train de la mort /qui caracole vers l'Est », allusion pudique à la déportation ? J'envie les femmes, toujours associées à la mort, célébrées par le poète. Égéries dont la fascination irrigue ce recueil ; sans oublier une « jeune femme brune aux yeux bleus » qui n'est autre que la mère du poète. Cette évocation m'a mis les larmes aux yeux parce que son fantôme imprégnera l'âme de son fils à jamais...
- Igor Zourine
|
|
Auteur :
Denis EMORINE
Titre :
Prélude à un nouvel exil
Esprit extrêmement sensible, le poète marche entre l’Orient et l’Occident, se divise et réunit simultanément les mondes différents, il mélange les cultures, il écrit des poèmes pour les accrocher sur les frontières et il crée un alliage criant de douleur et de désespoir : « Chaque soir /sous la mitraille /tu vérifies la solidité du fil tendu entre l’Est et l’Ouest/ il fait si froid /dans le cœur des hommes. Vivre est un blasphème ». Et s’il hésite à le faire en pratique, ses poèmes ont le pouvoir d’échapper, de survoler les frontières et de les démanteler avec leurs gardiens. La poésie de Denis Emorine devient des notes, de la musique, en un accord mortel : « Toutes les nuits/ à la même heure/ ses doigts se posent sur les touches du piano/ pour appeler la mort/ depuis qu’ils ont exécuté la femme qu’il aimait ». Son sang coule à travers les poèmes qu’il plisse ; il les éparpille avec colère et douleur : « Rouge est l’horizon. Rouge est ta colère ». Ces poèmes trouvent la force d’échapper à leur exil, de devenir des martyrs, d’être sacrifiés sur l’autel de la liberté. Mais c’est lui-même qui témoigne aussi de la vérité, la vérité tragique de la mort : « Je ne dormais pas/ elle est entrée dans ma cellule/ nue/ comme la vérité /elle a déposé le poignard à mes pieds/ J’aurais voulu mourir de sa main ». Sa poésie est une lamentation-épitaphe : « la poésie me tient lieu d’épitaphe/ il n’y a rien d’autre à graver », une condamnation à mort, une couleur rouge qui aveugle l’innocent. Son nom pourtant, malgré sa volonté – « et maintenant effacez mon nom/ de la mémoire des hommes/ et la trace de vos pas/ dans la poussière » – est écrit dans la mémoire du peuple, dans la poussière sanglante de l’histoire des êtres humains.
(Extrait de la préface de Androniki Dimitriadou)
|
|
Auteur :
Catherine FERRIERE
Titre :
Le retour
Un jour d’hiver froid et pluvieux, se promenant avec sa mère, Catherine Ferrière, alors petite écolière, fut interpellée par celle-ci :
– Que veux-tu faire quand tu seras grande ?
– Je ne sais pas.
C’était vrai, elle ne savait pas à quoi se destiner car ce qui lui importait pour l’heure était le grand vent de grands ciels bleus, et puis les arbres petits, les herbes qui piquent et parfument d’un même élan et tous qui se cramponnent à la roche, qui résistent !
Lui importaient beaucoup aussi, son grand-père, sa grand-mère, son père et sa mère, cinq, elle comprise, plus Miquette, la chatte, plus la maison, plus les copines et ses poupées... En plus, elle aurait bien aimé faire Zizi Jeanmaire comme à la télé !
|
|
Auteur :
Hubert FREALLE
Titre :
La Rosée et l'Échancrure
Après des recherches formelles qui ont su créer des ponts d’écriture entre la nouvelle et la poésie (Prends ma Parole) et entre le théâtre et le chant (Chevalery Luminescence), Hubert Fréalle expérimente dans ce nouveau recueil les pliures et les zones de contact qu’entretiennent la fiction poétique et l’érotisme. Ainsi, dans La Rosée et l’Échancrure, le lecteur est amené à rassembler les fragments d’une histoire trouble et nocturne, que traversent, dans la quête d’un plaisir neuf et interdit, deux jeunes gens, Annabelle de Laumeunière et Jules Boissard. Dans les nuits de Los Angeles, ils fréquentent le Motel Transfert, lieu de passe-passe, de passages, de passe-partout, de distingués rendez-vous. S’engagent alors des échanges, des évolutions et des renversements amplifiés par le jeu des masques de la nuit et du texte dans l’espace du livre. Tant de rencontres, de débats d’ébats et de brùlants déra-pages animent et agitent ainsi les chambres de Motel Transfert, toutes humectées de la rosée d’un mystère X. Un mystère qui pourrait bien avoir le visage de la poésie elle-même, obsessionnel objet d’écriture, figure fatale d’un cinémaginaire projeté noir sur blanc.
|
|
Auteur :
Bernard GASCO
Titre :
Lèvres groseille
Femmes... Fruits... Vous sied le rouge, Vous sied le noir. Prunelle sombre, Carmine bouche. Vos longues jambes, Velours fusée. Cheveux torrent, Nuque duvet. Vos mains de grâce... Vous pardonner ?
Bernard Gasco, peintre, écrivain.
Claude Duneton relevait en 2008 « la verve déployée dans le très beau Montorgueil Café ».
Pour Didier Decoin : « ... Le poète est ce qu'il y a de plus absolument homme : un mélange du limon de la terre pour y déposer son empreinte et le souffle de l'Esprit pour s'en arracher, s'en évader. Ainsi est Bernard Gasco, d'argile et d'aquilon... il écrit avec des sucs, de purs jus issus de première pression, avec la transpiration sucrée des fruits, la sudation saline des corps - de femmes évidemment. »
|
|
Auteur :
Françoise GEIER
Titre :
L'ENCRE DES MOTS
Dans L’ENCRE DES MOTS, Françoise GEIER, avec un talent singulier, met en mots et en images des rencontres pittoresques, mais aussi des réflexions graves inspirées par sa lecture du monde d’aujourd’hui et par l’air du temps. Sous des apparences de légèreté, d’humour et de fantaisie, l’auteure, comme le diront nos amis québécois, est une véritable humaniste, qualité rare de nos jours.
- Sylvestre CLANCIER - poète-essayiste-critique littéraire
Françoise GEIER publie régulièrement des textes libres, courtes proses, poèmes et nouvelles, parfois accompagnés de ses photographies de terrain, dans des revues d’écriture contemporaine, et participe à des livres d’artistes, anthologies, revues francophones papier et internet et intervient dans des manifestations en France et à l’étranger. Elle est membre de la SGDL, de la Sofia, du PEN Club et de l’Adami.
|
|
Auteur :
Jacquy GIL
Titre :
A bouts pensants
À BOUTS PENSANTS... : quelques mots, soudain, qui s’imposent, une pensée, puis une autre. – Des contradictions, des obsessions... Toute une année à déambuler entre l’élan et sa chute. « 365 jours d’errance, 52 semaines de salutaires égarements, 12 mois de chemins éperdus à répertorier ». Mille chemins sans issues ! – Non, pas impasses pourtant, mais préludes plutôt, comme si l’on s’apprêtait à prendre un tournant, à aborder une nouvelle inspiration.
- Jacquy GIL
|
|
Auteur :
Marie GUERRINI
Titre :
Le soleil se faufile dans nos nuits
Avec ce premier livre, Marie Guerrini nous offre ici, un peu à la manière d’un journal de bord, des poèmes ayant trait à sa vie d’artiste de cirque ou de femme qui a observé, non sans générosité, tous ceux qui ont partagé des moments avec elle.
Loin des contingences de la poésie moderne avec ses accents lyriques ou métaphysiques, l’auteure a su au contraire plonger au cœur de la vie et privilégier le sensible, le palpable, tout en nous laissant voir plus loin en nous-mêmes comme si on avait été convié à ce partage.
D’une certaine manière, Marie Guerrini renoue avec la poésie réaliste qui touche le cœur et qui, par le pouvoir des mots, fait ressortir du quotidien toute une humanité.
|
|
Auteur :
Christine GUINARD
Titre :
Sténopé
En quelques livres, elle est parvenue à affirmer la singularité d’une écriture poétique contemporaine qui se joue des formats et des catégories.. La fulgurance poétique au cœur de son écriture réactive la force évocatoire du mot et de la langue : l’éclat lumineux de l’image, qu’elle apparaisse sous la forme du fragment ou du récit, nous plonge dans la sensation pure et nous invite à une expérience de lecteur hors du commun.
Extrait :
« Sorcière brûlée de l’intérieur chassée de la cité, femme, irradiante, connaisseuse, vive depuis nos entrailles, depuis la nuit des temps, depuis le rouge du cœur qui amorce la pompe à la vie même, qui porte en elle et au-delà d’elle, qui transmet le monde tissé aux veines et ose reconnaître chaque fois le vrai du faux, si elle voit, si elle sent, si elle peut. Femme qui donne l’enfant et lui donne le monde, qui perçoit l’onde de choc, le vacillement… »
|
|
Auteur :
Malika HALBAOUI
Titre :
« LA » poème, chants héroïques !
À travers « LA » poème, chants héroïques, la poétesse et conteuse Malika Halbaoui signe des poèmes qui tiennent de psaumes. Brodés entre terre et ciel, entre mélopées et hymnes, ces textes livrent sa profonde quête initiatique. La quête parfois prend le visage d'une marche, nous dit-elle. Les calligraphies de Valérie Thévenot somment un souffle et séquencent ces chants comme l’accomplissement du rêve. De coulées inspirées en climats solaires, nous respirons ce recueil comme une confidence habitée. Malika Halbaoui extrait les essences et fait une légende de nos solitudes. Cousus sur ces cahiers d’Eternité, ses poèmes s’appuient sur une charpente invisible, cette corde sensible de l'univers. Avec l’auteure et le peintre, nous écoutons la fréquence des anges et nous nous mettons à leur diapason. Pour Malika Halbaoui « au bout de la patience il y a le ciel », comme l’écrit un proverbe Touareg. La mise en abime fait chuter le soleil et un monde s’émeut encore. De tout notre Etre, lisons ces mouvements originels et laissons-nous envoler par ces traits tirés de la profondeur.
|
|
Auteur :
Jean HAUTEPIERRE
Titre :
Le testament de la licorne précédé des Idoles
Le Testament de la licorne regroupe la grande majorité de l’œuvre poétique de Jean Hautepierre, exclusion faite de ses pièces de théâtre et de son épopée Le Siège, déjà publiées par ailleurs. Les textes du Testament sont inédits pour la plupart d’entre eux ; leur composition, qui s’étale de 1987 à 2019, a suivi un rythme très variable, pour l’essentiel en fonction inverse de la composition par l’auteur de ses tragédies en vers, sur lesquelles a porté l’essentiel de son action depuis 2011. Jean Hautepierre aborde ici ces grands thèmes de la poésie que sont la mort, l’amour et la douleur, y joignant parfois l’occultisme et le fantastique. Quoi d’étonnant, puisqu’ils sont les grands thèmes de la vie même ? La fidélité de l’auteur au vers classique s’accompagne d’une rénovation de celui-ci qui va jusqu’à la proclamation d’une nouvelle catégorie de vers, les vers cataphractaires, longs et rythmés.
La présente édition portant sur les œuvres poétiques complètes de l’auteur, elle se devait de comprendre un choix de ses poèmes de jeunesse, Les Idoles. L’auteur lui-même souligne que ces textes juvéniles ne sont pas sans défaut. Pourquoi les publier alors ? Parce que Les Idoles forment en quelque sorte un avant-propos à l’ensemble de son œuvre poétique. La publication tardive de ces textes, composés entre 1982 et 1986, est aussi un salut du poète de 2020 à un jeune poète en devenir des années 1980.
|
|
Auteur :
Louis-Marie-Armel IKAPI POMBO
Titre :
Le mur des lamentations
« Si son premier texte Cri étranglé épouse les mêmes qualités de style que Éruption volcanique, Le mur des lamentations est construit aussi bien dans la même ferveur littéraire que dans le même militantisme séditieux.
À mon avis, ce livre ne méritait pas une préface en plus. Car, celle octroyée à Éruption volcanique englobe et rejoint peu ou prou la force et la fragilité de la pensée poétique, qui caractérisent Le mur des lamentations.
Quoique, par endroits, ce florilège contienne des édifices mieux élaborés par rapport à ceux constituant l’ossature antérieure, celui-ci présente de multiples similitudes architecturales.
Ainsi, inversions, ellipses, réitératifs (qui impriment une vélocité anaphorique au texte), usage de vers asymétriques, emploi prolongé de contrastes, etc. gravent-ils sur le corps et l’âme du poème un langage affranchi. »
|
|
Auteur :
ISABEAU
Titre :
Le Ministère des Animaux
Ils sont maltraités, parqués, pourchassés, torturés, massacrés. Ils sont des produits, des marchandises. Pourtant ils ont faim et froid, ils ont peur, ils s’angoissent et ils souffrent, les animaux. Isabeau écrit pour eux des poèmes qui sont autant de cris et de caresses. De ses textes simples et forts, elle a fait un spectacle : le Ministère des Animaux. Une belle utopie qui donne le pouvoir aux amis de la vie, avec humour et mordant. Isabeau ouvre nos oreilles et nos cœurs et donne sa voix à l’accent grave ou aigu au silence des animaux qui souffrent et meurent pour nous nourrir, nous vêtir ou nous divertir.
- Chrisian WACRENIER
|
|
Auteur :
Nicolas Bernard JAEN
Titre :
Phylactères
Le terme phylactère se rapporte à des éléments divers dans les religions de l’Égypte antique et judéo-chrétiennes, l'art médiéval et la bande dessinée. L’étymologie du mot est grecque et son usage a deux origines : dans un contexte chrétien et médiéval, il dérive du latin tardif phylacterium (« talisman », « châsse », « reliquaire »), dérivé du grec ancien φυλακτήριον (« ce qui sert à garder », puis plus tard « amulette », « charme »), lui-même issu de φυλάσσειν (« protéger », « garder du mal »). Dans le judaïsme, il s'agit également d'un synonyme de l'hébreu תפילין (« téfiline »), utilisé dans l'Ancien Testament.
|
|
Auteur :
Michel JOURDAN
Titre :
Passerelles en brins de raphia vers d'incertains campements
«Au vrai, Michel Jourdan n’est pas un bouffon vénal du grand spectacle, mais un écrivain d’ermitages ! Marcheur infatigable, il est aussi un voyageur du grand commerce... Pour lui, la poésie est une école buissonnière. Elle n’est pas cette monnaie de singe qui consiste à aligner des vers sur la page par narcissisme ou volonté de puissance. Michel Jourdan ne nous paie pas de mots, ne vit pas dans une bulle intellectuelle, ne fait pas de belles phrases pour finir en statue dans l’ultime panthéon des vanités. Avec lui, les mots ne sont pas du vent, mais éprouvés, incarnés, vérifiés dans un destin, corps et âme, afin de retrouver le Souffle et de mieux respirer. La seule grande chaire de poétique qu’il brigue est celle de l’expérience concrète au jour le jour. Le poème est un exercice corporel et spirituel : il est autant dans la manière de faire la vaisselle, dans l’art de préparer un plat de chanterelles, de contempler la pluie ou de rouler sur une mobylette déglinguée que dans la façon de ruminer telle page d’un poète chan, de méditer telle sentence extraite d’un Upanishad. Michel Jourdan est un homme de terrain et d’espace intérieur, un écrivain de plein air et d’air libre, un tisserand de passerelles et de portes ouvertes, un poète du Souffle créateur.» Extrait de la préface d’Yves Leclair
|
|
Auteur :
Didier JOURDREN
Titre :
Notes d'hiver
Dans Notes d’hiver, Didier Jourdren poursuit le cheminement entamé depuis son premier livre, où la nature constitue l’espace privilégié de sa quête. Qu’est-ce qu’être présent au monde ? Qu’est-ce que l’habiter ? Comment s’éveiller pleinement à une réalité qui ne dit peut-être pas tout d’elle-même ? Pour répondre, le poète se rend disponible à une résonance qui parfois l’arrête en chemin : la présence d’un arbre, d’un pré, d’un rayon de lumière à travers une haie… Cette fois, la rencontre sera celle d’un oiseau. Un oiseau peut devenir un « maître »… Dès lors, il faut se tenir à l’écoute, dans une attention patiente, pour entendre, pour tenter de comprendre, jour après jour – ce livre est une sorte de journal –, ce qui nous lie si secrètement et si intensément au monde. Apprendre devient alors une ode à la vie, autant qu’une découverte de soi et de ce qui nous relie aux autres.
|
|
Auteur :
Claire KALFON
Titre :
Poème des intervalles
Ils tombent du sucrier noir, quelques mots, grumeaux de silence,
sur la page de cuisson.
Faire mie de tout, écrire sous la croûte
et attendre que ça lève.
Parfois la parole s’accroche. Parfois elle disparaît comme la poussière
d’un tapis qu’on bat d’un seul revers de main.
Claire Kalfon est née en 1956 à Oran et vit à Tours.
Elle a été publiée dans les revues papier : Petite, Décharge, Friches, Cabaret et Cairns ; ainsi que dans les revues numériques : Le Capital des Mots, Secousse, Ce qui Reste, Francopolis, La Toile de l’Un, Recours au Poème, Ecrits du Nord.
|
|
Auteur :
Joël LALOUX
Titre :
Méditations dans le jardin
À L’OMBRE DE TON OMBRE.
Je devrais te voir, cheminant sous les tilleuls,
Et je devrais sentir ton ombre et ton haleine,
Toi que j’ai érigée et couronnée en Reine,
Et ne puis plus t’étreindre, à l’ombre des glaïeuls.
Je sentirais fuser l’éclair de tes accents,
Et tes yeux lourds, perçants ainsi que des noisettes.
Je t’attendrais parfois dans la moiteur des fêtes.
Dans l’inquiète absence du cœur qui t’attend.
Le chaos des choses me prive de ton âme,
Je te sens palpiter, longeant l’allée du drame,
|
|
Auteur :
Isabelle LELOUCH
Titre :
Le Banquet des solitudes suivi de Festin
Lorsque l’auteur entame cette descente dans les abîmes, elle ne sait pas encore où cela va la mener. Il y est question d’une mort à un mode de vie, non par choix mais par une nécessité qui est souffle de survie. À travers ces textes par¬fois légers, caustiques ou visionnaires, portraits au pinceau, touches d’ombre et de lumière se répondant, se déconstrui¬sent des évidences qui n’ont plus lieu d’être...
Considérons ces fragments entre profane et sacré, comme les lanternes d’un vieux monde en agonie, comme les vagis¬sements et les convulsions d’une autre ère, qui, pour le poète, préfigurait sa plongée baptismale et la mort spirituelle qui la précédait...
|
|
Auteur :
Les Sens Retournés
Titre :
A une différence près
L’association Les Sens Retournés vous présente neuf auteurs: Assia-Printemps Gibirila, Agnès Marin, Ceejay, Guillaume Charpeau-Helie, Agnès Doliguez, Hélène Duc, Brigitte Luquet, Nathalie Marie, Patrick Simon, qui chacun ont pris la plume afin de restituer leur vision de «la différence », au travers de leurs styles poétiques, suite à un appel à écriture lancé en 2015.
L’association Les Sens Retournés valorise les créations d’artistes d’ici et d’ailleurs par l’écriture, la musique et le visuel.
|
|
Auteur :
Martine MAGTYAR
Titre :
Le Temps au défi
Vie & œuvre de Jean LAUGIER (1924 - 2006)
Jean Laugier, poète, dramaturge, comédien né au début du XXe siècle, à Saïgon (1924-2006), nous révèle la conscience de chaque être humain, témoigne ici Martine Magtyar, poète-éditrice, sa compagne des dix dernières années de sa vie.
Dans la même approche que Mario Selvaggio, convaincue que : « La poésie n'est pas une illusion, c'est la vie, c'est une vie, la nôtre, de chaque individu, et du poète lui-même, bien sûr. […] Elle n'est pas anachronique, elle est dans la vie, pour la vie. » Cité dans « Vertige frangé, Jean Laugier », écrit avec Giovanni Dotoli, tous deux professeurs en littérature comparé, Italie. (éd. AGA & L'Harmattan, 2018)
Célébrons comme il se doit ensemble les cent ans de sa naissance, les vers et les idées du poète qui défient le temps, tous les temps de vie...
|
|
Auteur :
MARIANNE
Titre :
Dakar je t'aime, Dakar je te hais
Assumer son bien-être,
vautré dans ce qui pourrait bien être le chaos,
parfois,
lorsque l'enfant sale et affamé,
aux yeux purulents, s’abreuve d’air,
à la chair de sa mère,
sur le trottoir,
assis par terre,
giflé par la poussière sale et mouillée.
Assumer son bien-être,
lorsque les mendiants,
frôlés par les voitures surexcitées,
vous agrippent avec leurs douleurs,
leurs plaies,
leur folie,
leur tristesse,
leur déchéance,
ou bien que le dernier 4 x 4 Humer, BM ou Mercedes,
vous éclabousse avec toute l'insolence de cette médiocrité,
|
|
Auteur :
Fabien MARQUET
Titre :
Tenere
Tenere, c'est l'infinitif en latin du verbe Tenir. Tenir c'est garder à la main, être en possession de. La question de l'objet que l'on voudrait tenir et qui n'est jamais donné nous place au cœur de la poésie. Certes, écrire, c'est tenir, vigoureusement, son crayon (ce dont on est sûr). Mais au-delà ? Il y a l'espace de la page blanche... Et au-delà, le lieu où l'on écrit.
Le poète entre dans le poème dans un état de cécité. Il a perdu le sens de l'évidence. La nuit s'est refermée sur lui. Sa main qui tâtonne doit toucher ce point où l’œuvre n'est plus qu'affaire de perspective et fait sentir son poids. Et le poète se libère de son poids et entre dans son lieu par le nommer.
Pour ne plus peser, l’œuvre se tient à ce point où Sujet et Monde, Intériorité et Extériorité, Nuit et Jour s'équilibrent et communiquent dans le jeu du nommer.
|
|
Auteur :
Rose-Marie MATTIANI
Titre :
Des jours sans eux
La poésie de Rose-Marie Mattiani, c’est de l’émotion à vif, loin de tout pathos ; c’est par le biais d’une langue ciselée, le partage sans fard des maux que réserve la vie et du remède pour les conjurer, l’écriture… « On m’a donné un langage en forme de poussière. Depuis : j’émiette. » À travers le regard singulier qu’elle porte sur les Jours sans eux se dessine quelque chose de l’absence telle que chacun peut l’avoir vécue, quand nous quittent les êtres aimés ou mal aimés, une douleur issue du tréfonds de soi que réveille une société abîmée, malade, souffrante. Dans ce kaléidoscope où se juxtaposent le particulier et l’universel, l’entier et le désossé, l’éphémère et le permanent, Rose-Marie Mattiani nous invite à l’optimisme et à célébrer la vie dans ce qu’elle a de plus charnel. Dans la musique de ses mots, qu’elle dédie à tous ses lecteurs dans une Prière sensible, chacun entend sa propre musique et aux yeux de la poétesse se substituent les nôtres...
Extrait de la préface de Marlen Sauvage
|
|
Auteur :
Axel MAUGEY
Titre :
Entre femme et feu
Poésie qui fusionne avec grand art le classique et le moderne créant un lien très intéressant en temps divers avec ses frères en poésie et en peinture, tels que Desnos, Apollinaire, Cassou, Novalis, Chagall, Van Gogh, Degas, Matisse.
L’aspect le plus fascinant dans la poésie d'Axel Maugey est sans doute cette sensualité qui investit l’espace réservé aux échanges. Elle crée de superbes moments d’extase et d'une étonnante force de vie. Sa poésie offre une belle coulée musicale avec des images essentielles et un lyrisme érotique, naturel, avoué, assumé. Le poète est habité par les formes envoûtantes du corps et du visage aimé, magnifié par sa voix.
(Extrait de la préface de Pablo Poblète)
|
|
Auteur :
Gaëtan MOISAND & Claude WAINSTAIN
Titre :
Loin
Prenez une photo du bout du monde prise par Gaëtan.
Joignez-lui un des extraits littéraires dénichés par Claude, quelques phrases musicales et profondes.
Bien plus qu'une simple juxtaposition, qu'une simple photo légendée ou qu'un texte illustré, vous verrez apparaître autre chose, le résultat d'un échange, d'une osmose, d'un dialogue subtil et poétique.
Par le texte, la photo se charge soudain de signification. Par l'image, le texte se magnifie, et tous deux, désormais indissociables, laissent une trace dans nos mémoires.
|
|
Auteur :
Pascal MORA
Titre :
Ce lieu sera notre feu
Les anciens disent que Dieu a créé la nature alors que les hommes ont créé les villes.
Aujourd’hui, il existe une tendance à mépriser les villes modernes pour leur banalité, leur aspect trop grossièrement terrestre. Ce livre, écrit par un citadin depuis sa naissance, rend justice aux villes en toute ferveur poétique. Elles sont terriblement humaines, donc imparfaites. Elles sont monstrueuses aussi, elles dévorent leurs créatures. Et… pas seulement !!! Car les villes sont belles. Elles ont commencé au milieu de la nature, de la sauvagerie. Elles sont nées de rêves purs et essentiels. Elles ont germé dans les rêves des devins, des héros qui tel Enée traversèrent la Méditerranée pour édifier les premières pierres de Lavinium/ Rome. Nos ancêtres allumèrent les premiers feux salvateurs dans les lieux propices. Leurs dieux, leurs esprits les éclairèrent. Là où ils purent s’accorder avec le lieu, leur vint le feu. Leur foyer, leur demeure collective. Tel est le propos de ce livre.
|
|
Auteur :
Martine MORILLON-CARREAU
Titre :
Ecoute la mer, petite oreille !
pour les enfants et tous ceux qui
‒ un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ‒
savent le rester
et transmettre !
CE QUE CHANTE LA PORCELAINE
Écoute la mer,
petite oreille :
c’est une chanson
de porcelaine,
la mer qui roule
ses coquillages
comme il se doit.
Écoute la mer,
petite oreille,
la mer rouler
au coquillage,
la porcelaine,
rien que pour toi !
Après avoir vécu longtemps aux Antilles, Martine MORILLON-CARREAU est revenue travailler et vivre à Nantes, sa ville natale. Poète, haïkiste, nouvelliste, romancière, conférencière et présente dans de nombreuses revues et anthologies – en France comme à l’étranger – elle est Présidente de Poésie/première, collaboratrice de la revue 7 à dire et se veut passeuse de poésie. Pour en savoir davantage : http://m.morillon.carreau.free.fr
|
|
Auteur :
Sarah MOSTREL
Titre :
Le désespoir de Marguerite Duras
Le désespoir de Marguerite Duras est inspiré de la vie de la femme de lettres engagée qui suivait « l’urgence intenable des désirs et passions » et avait confié qu’écrire était « une nécessité, absolue, tyrannique ». Du désamour de la mère à ses déceptions amoureuses, la rebelle ne cessera de vivre en pleine ivresse, « avec l’intensité de la joie et l’intensité de la douleur ». Sarah Mostrel rappelle ici que l’amour se donne dans l’enfance, elle évoque l’attente, les silences, la part sensible et, bien sûr, le sentiment, qui est la fleur de notre vie. « Deviens qui tu es, Qui tu seras. » (La recette du chemin intérieur)
|
|
Auteur :
Gérard MOTTET
Titre :
Ô combien cela te ressemble
Le présent recueil se veut une rencontre entre poèmes et tableaux. Le thème général en est celui des miroirs, c’est-à-dire des images de lui-même que l’homme aperçoit, ou croit apercevoir, dans les choses, les paysages, les êtres qui l’entourent et au travers desquels il tente de saisir – ou plutôt de conquérir – sa propre identité. N’est-ce point, d’ailleurs, toujours par le détour de l’autre, du tout-autre, que l’on peut espérer se rapprocher de soi-même ? Le monde nous parle parce qu’il parle de nous, parce qu’il parle à travers nous, dirait Bachelard. Là est l’essence de la poésie.
|
|
Auteur :
Régis MOULU
Titre :
Van Gogh caché
C’est avec une inspiration tout en profondeur que Régis Moulu s’est imprégné des peintures de Vincent Van Gogh qui jouent ici le rôle de catalyseurs pour le poète. Une manière réjouie de distiller la langue, de se remémorer par le jeu de l’inconscient ce qui, à travers ces peintures, n’a jamais cessé de le tourmenter et de le faire agir. Chaque poème fait résonance à un tableau, mais Régis Moulu va plus loin et, dans une conscience cette fois éveillée, jette à son tour ses émotions et sentiments propulseurs d’inventivité.
Le poète, ici, ne resquille jamais à user de mots suggestifs et d'images fortes comme pour animer ou ranimer le contexte de chaque toile. Peu à peu Régis Moulu insuffle sa modernité langagière, loin du figuratif ou de l’effervescence lyrique, pour nous inviter à la manière du peintre à rebondir en réveillant la part d'âme créatrice qui vibre éternellement en nous.
|
|
Auteur :
José MUCHNIK & Philippe TANCELIN
Titre :
Un chant pour Paris Anti-guide poétique
photos : Philippe BARNOUD
Cet anti-guide poétique de Paris sera d’un indéniable intérêt pour les visiteurs, autant que pour les parisiennes et parisiens de souche, car la ville change sous chaque instant de votre regard. Sa beauté ne réside pas tant dans ses grâces que par ce qu’elles réveillent d'extraordinaire dans votre esprit. Ici, à travers leur expérience sensible, des poètes contemporains croisant des poètes de tous les temps, nous suggèrent des pistes qui conduisent à des arrière-plans, des envers de décors où la ville habite au plus profond des êtres qui l'on traversée, la traversent, la traverseront... loin de prétendre à un itinéraire de visite, il s’agit d'un avis de recherche lancé à chacune, chacun pour découvrir votre Paris, une ville unique résonant de vos émotions, étonnements, découvrir son trésor d'accueils et vous découvrir avec elle, un et multiples.
|
|
Auteur :
Davide NAPOLI
Titre :
Le lapsus de l'ombre
Nous sommes précédés par le vide, nous dit Davide Napoli dans Le lapsus de l’ombre. En lui, nous érigeons et instruisons nos ombres, ces croquis amnésiques avec lesquels nous dialoguons. Auteur, poète, essayiste, plasticien, performeur, Davide Napoli embellit nos seuils invisibles et nous aide à les traverser en suivant ses traits. Nous restons en suspension, appelés à de fertiles gravitations où sinuent et naviguent nos envers et nos endroits. Suivons ces étranges lapsus, pénétrons sa poétique où « l’œil garde son regard » comme « une tension cachée. » Le lapsus de l’ombre se lit, enveloppé sous une sphère immobile, dans « la peau du souffle. »
|
|
Auteur :
Éléonore NICKOLAY & Valérie RIVOALLON & Michel DUFLO & Daniel PY
Titre :
Libellule en vol
Troisième anthologie du Kukaï de Paris
Avec cette troisième anthologie de haïkus du Kukaï de Paris, le lecteur sera surpris par la diversité des sensibilités et des instants de vie exprimés, chaque auteur étant inspiré par la vie de tous les jours et par son environnement spécifique.
Tout a été dit ou écrit sur l’art du haïku. Ce qui importe ici ce sont toutes celles et ceux qui ont fait du haïku une passion de vie, parfois même un chemin spirituel ou une ascèse. Certains écrivent tous les jours, d’autres par à-coups. Au final avec l’intention de toucher le lecteur avec trois vers qui ont le pouvoir de prolonger quelque chose en nous, relevant parfois de l’indicible. Écrire un haïku c’est peut-être exprimer avec simplicité ce qui nous touche, nous dépasse dans le quotidien, et trouver ou découvrir en soi cette magie de l’instant qui fait mouche.
Mais ce qui m’a le plus captivé en tant qu’éditeur, c’est aussi cette faculté qu’a le haïku de se prolonger en nous après sa lecture par un silence. À bien chercher dans toutes les formes poétiques, il n’y a que le haïku qui peut agir ainsi et qui, tout en n’imposant rien, nous amène à goûter les miracles de la vie quotidienne à travers tous ses aspects, qu’ils soient anodins, joyeux ou dramatiques, avec toujours le bonheur de les découvrir.
|
|
Auteur :
PARHAL
Titre :
Amnésie
Rencontrer Parhal, son écriture, sa voix, c’est un événement marquant dans une vie. Qu’une telle âme existe, je l’ai longtemps rêvé. Une âme qui soutiendrait, assumerait de son regard la beauté essentielle à la marche du monde.
L’Art de Parhal tient à la puissance vibratoire de l’état poétique... Les images qu’il ramène de ses petites cueillettes me touchent au plus juste, rayonnent en échos au plus profond de ma nuit des temps... L’ocelle d’une aile de papillon, un pétale de nuage, une pointe de sauvagerie, s’inscrivent en vérité, face aux faux, aux armes, aux négligences assassines de l’épo- que... Tes irritations, mon Ami, militent en faveur d’un dégrisement des consciences déguisées ; ton Art à servir la Beauté, une nécessité.
|
|
Auteur :
Jacqueline PERSINI
Titre :
Tous les bouquets deviennent rouges
L’amour, au point extrême du désir, découd nos corps des ombres de la mort.
L’amour et le poème parlent la même langue, langue incandescente qui rature les blessures et qui, dans les instants de volupté, touche l’éternité.
Par souterrain, il conduit les caresses
Suspend ses gestes au plus haut
De la crête, ondule au plus intime d’elle.
Même si s’entretoisent les solitudes
Tous les bouquets deviennent rouges.
Jacqueline Persini a cheminé longtemps dans les sentiers escarpés de la psychanalyse. Actuellement elle se consacre à la poésie avec de nombreuses publications. Inscrite à la Société des gens de lettres, à la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, elle collabore au comité de rédaction de la revue Poésie Première. Dans l’association « Lire Faire lire », elle initie les bénévoles à la poésie contemporaine afin que, dans les écoles comme dans les EHPAD, vivent histoires et poèmes.
Illustration de couverture : Pierre Delcourt
|
|
Auteur :
Pablo POBLETE
Titre :
116 poètes d'un autre monde pour la défense de l'écosystème planétaire et 21 lettres ouvertes
Huit années se sont écoulées depuis mon idée première de mettre en forme ce concept d'anthologie 116 Poètes d'un autre monde pour la défense de l'écosystème planétaire. Cet ouvrage fait partie de mon humble engagement en ma qualité de Poète, que je suis, pour la défense de certaines causes humaines essentielles et la dénonciation de celles-ci avec ma poésie.
C'est ainsi que cette anthologie fait partie de ce chemin de révolte et de
« résistance culturelle », conscience qui a jailli avec forte conviction chez le jeune poète que j'étais, en 1973, lors du féroce putsch militaire au Chili.
En 1993, j'ai développé le concept d'exposition « Un Tableau, un Symbole, 120 Peintres français pour Sarajevo » (exposition coorganisée avec la Galerie Anne Fugier, en 1994, à la Cité des Sciences de la Villette). J’ai organisé également en 2003 la réunion à Paris de Poètes du Monde contre la guerre des États-Unis en Irak, et puis en 2010, le Rassemblement pour Haïti pour une collecte humanitaire, coorganisée avec la Délégation Wallonie-Bruxelles, Paris et la Croix-Rouge Internationale.
|
|
Auteur :
Pablo POBLETE
Titre :
Paix!
Pablo Poblète. Poète, né à Santiago du Chili 20 juin 1955, vit à Paris depuis 1979 et depuis 2012 entre Trois-Rivières, Québec et Paris. Poète, Artiste-visuel, conférencier, concepteur culturel. Directeur de la collection « Poètes francophones planétaires » aux Éd. Unicité. Paris, France. Mem- bre de la Francophonie internationale, Cercle Richelieu-Senghor, Paris. Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques.
La Paix universelle dans nos sociétés d’aujourd’hui n’est pas porteuse d’argent. Elle, comme nous les Poètes, n’enrichit pas les comptes en banque de personne, d’aucun pays, aucun État.
La Paix est semblable à nous les Poètes, dit « inutiles non productifs » au sein de ce monde où les systèmes de pouvoirs déchaînés, sauvages, destructeurs les dirigent. Mais ce monde-là ne peut pas et ne pourra jamais se passer de nous les Poètes, et encore moins de ce rêve ou de cette utopie d'une Paix humaine universelle !
|
|
Auteur :
Pablo POBLETE
Titre :
Psycho-Portrait-Ego-Déconstructif
C’est en parcourant l’entreprise Recoupage Québec que l’exaltation de créer a trouvé racine auprès de cette noble matière, le carton dans tous ses états ! Une magie s’est opérée, un dialogue s’est amorcé dans l’imaginaire du poète, artiste visuel, Pablo Poblète. La poésie de la matière, les espaces émergeaient en prenant possession de ses inspirations, s’offraient à lui, toujours à l’affût de déconstruire pour reconstruire. Le voyageur s’est mis à l’œuvre, explorant la matière entre tendresse, résistance, fragilité, lourdeur, légèreté et l’agilité de son geste créateur.
|
|
Auteur :
Pablo POBLETE
Titre :
Psychopoésie Anthologie Totale
50 ans de Poésie
La Psychopoésie est un état d'esprit
« La Psychopoésie est un état d'esprit, une manière d'être naturelle, spontanée, elle est une expérience permanente de vie, dans l’inconnu. Elle est un son original (pas originaliste), elle est une onde-électromagnétique à la recherche de ce mystère clair-obscur qui nous habite dans un dialogue et monologue intérieur entre conscient et inconscient (je le réitère) lié au drame essentiel, politico-existentiel, autobiographique, une sorte de psycho-biographie en métamorphose permanente, sans chercher à résoudre ou expliquer la chose, psychanalytiquement, sans chercher des réponses. Je n’ai pas de réponse, la réponse n’a pas lieu d’exister.
Ce n’est pas la démarche ni le but de la Psychopoésie. Le jour où je trouverai la moindre réponse aux interrogations intimes et insondables, je pense que ce jour-là viendra avec ma disparition Psycho-organique-pulsative-imaginaire.
|
|
Auteur :
Sébastien QUAGEBEUR
Titre :
Au pays des fugues
|
|
Auteur :
Marc-Louis QUESTIN
Titre :
Anthologie de la poésie gothique
L’Anthologie de la poésie gothique présente un florilège de cinquante-cinq auteurs contemporains de langue française. Un semblable travail de rassemblement de la sensibilité gothique et de son expression poétique n’avait jamais encore été entrepris. Bien que la poésie gothique n’hésite guère à explorer les plus sombres facettes de la réalité, elle n’en reste pas moins profondément sentimentale, lyrique, baroque et romantique. L’essence première de la pensée gothique touche à l’intemporel. Une étude attentive de ces textes permet de retrouver le parfum oublié des légendes et des mythes, les anticipations post-industrielles, les nostalgiques évocations d’un immémorial univers fantastique. Exorciser le mal par le mal n’est pas la moindre des vertus de cette littérature friande de paradoxes et de mondes parallèles souvent magiques et ténébreux. Digne héritière du romantisme en sa tension prométhéenne, la poésie gothique est emplie de noblesse, de raffinement et de sacré. La lumière transfigure les ténèbres de l’âme et le doute s’affranchit des contraintes du réel. La poésie est une musique qui investit les paysages de la vision supra-mentale. Travaillant en sourdine dans les cryptes de l’être, les subtils créateurs de l’univers gothique ressuscitent les vertus d’un ancien romantisme, les antiques traditions du regard et du geste, l’exploration hallucinée de nos abîmes et de nos rêves.
|
|
Auteur :
Rózsi RETHY
Titre :
Cœur d'Or
Poèmes retrouvés d’un temps perdu
1942 – 1985
Quand plus tard elle me fit découvrir ces poèmes, je retrouvais une partie de sa personnalité qu’elle découvrait quand elle jouait de la musique tzigane. Il y avait cette nostalgie désuète, cette tristesse mélancolique qui, d’une pirouette, d’un coup d’archet, dans un tourbillon nous remet dans la vie.
Un élan qui nous emporte dans une csardas hongroise, un humour qui est l’élégance du désespoir. Ses poèmes suivent les méandres du cœur, avec cet imaginaire absurde un brin désabusé proche de Ionesco. Dans la première partie de ses poèmes écrits pendant la guerre, elle s’efforce courageusement de prendre les évènements de façon pas trop dramatiques. La seconde partie m’apparaît comme la voix des songes venus de la nuit, une vraie connaissance de l’âme…
- Extrait de l’avant-propos de Kitty Holley, amie de Rózsi Réthy
|
|
Auteur :
Jean-Pierre ROUSSEAU
Titre :
Anthologie des grands poètes contemporains du Brésil
Choix de textes bilingues traduits et présentés par Jean-Pierre Rousseau
Nous retrouvons ici la fine écoute de Jean-Pierre Rousseau, ce poète du recueillement et de l’attention accordée à l’autre est également un traducteur amoureux, spécialiste des langues portugaise et finnoise.
Il partage sa vie entre la France et le Brésil et a choisi de porter jusqu’à nous, par ses traductions, ces grandes figures : professeurs, voyageurs, diplomates, magistrats, mais aussi citoyens atypiques qui ont passé leur vie une oreille collée contre la terre pour capter le sens même de ce Brésil secret. Pays dont la carte nous emporte tant elle représente à elle seule, par sa forme, le souffle vital de ses habitants et de ses poètes, tous proches des choses les plus simples.
|
|
Auteur :
Étienne RUHAUD
Titre :
Animaux
...Mais l’important, plus qu’à ces sensations de cauchemars banals, tient à l’opération d’écriture. Laquelle présente un double trait. Il faut noter, en premier lieu, la précision du lexique, ou, plus exactement, sa littéralité. Étienne Ruhaud écarte la facilité métaphorique (laquelle, de surcroît, mène au vague, à l’indécision), et choisit les termes exacts : « leur corps mesure environ un mètre cinquante », « des œufs bruns de la taille d’un ballon de basket », « une vaste galette spongieuse mais étanche, rainurée de tiges sanguines ». Ou bien : « bouche dentelée », « membrane cartilagineuse », « orifice noir », etc.
Et cette précision — c’est le deuxième trait — se trouve, elle-même, doublement accentuée. D’abord, par le vague des lieux, des espaces où ces animaux séjournent ou se rencontrent : « le continent », « l’océan », « l’archipel », « les volcans », « la ville », « la montagne » (l’article défini donnant à ce vague son étrange présence). Ensuite, par l’indistinction des figures humaines : hormis ce « je » qui fait irruption dans l’un des poèmes, on ne connaît que « les gens », « les habitants », « les tribus », « lesindigènes », « les vieux », « les malades », « les pauvres » (notons la constance du pluriel, en quoi se dissout toute singularité).
|
|
Auteur :
Marie-Claude SAN JUAN & Roland CHOPARD
Titre :
Ombres géométriques frôlées par le vent
Presque rien qui se laisse frôler par le vent.
Gilbert Lascault
Sans s‘abolir pourtant
Ainsi est dit le mystère de l’ombre, ce tableau d’immédiateté, cette éphémère sculpture de surface. Traduction du fugace passage d’un sens capté dans l’instant, fugace et léger comme le vent. Mais aussi correspondance précise avec le geste mental de la création, où se forge dans la conscience un espace vide de concepts, une présence de regard intense qui voit mais ne pense pas. Seul le corps énergétique sait. Concentration extrême et retrait mental : la meilleure métaphore de cet état intérieur serait le vent qui frôle. La photographie est une métaphysique sans mots. Photographier ainsi est une expérience aporétique : totalement là, et pas du tout. Saisie ontologique du réel, du Tout, mais à travers le « presque rien ».
- Marie-Claude San Juan (écriture, photographie, blog Trames nomades)
|
|
Auteur :
Alice SCHNEIDER
Titre :
La tête dans les nuages
Suite à un choc, un deuil, l’écriture poétique s’est imposée à l'auteure.
La poésie a surgi comme une source vive. Depuis, son inspiration attrape le moindre souffle du vent, un éclat de lumière, l’écho d'un passage, l’écume d’une vague, le brillant d’un granit.
Les mots glissent, fluides, disposent, mettent en image l’instant. Instinctive et foisonnante, sa poésie canalise et transforme son énergie. Sa nature enjouée donne le ton.
La tête dans les nuages regroupe un choix d'oeuvres poétiques écrites entre 2006 et 2013.
|
|
Auteur :
Christiane SIMONEAU
Titre :
Mots voyageurs
Poésie voyageuse
Préface de Pablo Poblète
Mots voyageurs est le titre choisi et créé par Christiane Simoneau pour son premier livre. Il correspond bien à l'esprit essentiel de l'auteur. Son talent unique et originel nous invite à chaque instant à voyager avec une intelligence aiguë dans son riche "Tapis volants de mots". Émerveillement, joie créative et ludique de sa poésie, sublimation de la vie et ses moments solennels ou éphémères, où la langue française devient spore fleurie dans le cœur de notre poète québécoise. Parole source d'inspiration étincelante, dans un espace donné, débordant de magie. Mots voyageur représente aussi l'esprit nomade de Christiane Simoneau, voyageuse elle-même dès son jeune âge, parcourant la planète, portant en soi la curiosité et la "soif" de connaissances et découvertes nouvelles. S'imprégnant ainsi de différents langages, de la multitude "d'étrangetés culturelles" du monde, qu'elle visite les Balkans, l’Asie, l'Afrique, l'Inde, le Moyen-Orient, l'Europe ou l'Amérique du Sud.
Ce recueil voyage aussi dans sa forme, comme dans son concept poétique, en passant par une certaine écriture qui transgresse les frontières et schémas de la notion classique de la poésie, devenant textes vifs, ou "articles poétiques" (tels que je les dénomme) ou reportage, journal intérieur, monologue radiographique aux accents théâtraux, ou tout à la fois ! Sentiments divers qui nous cohabitent, qui se confrontent, convergent ; ses silences se révoltent, s’enlacent. La notion poétique même de ce recueil prend la forme de miroir "kaléidoscopique" intime de l’auteur, psycho-miroir qui révèle sa multiplicité d'angles et de faces en permanentes métamorphoses, les zones inconnues de la poète Christiane Simoneau. Je ne peux que dire merci pour l’amour sensible et la générosité universelle qui émane de cette écriture fraîche et voyageuse, comme un fleuve de sentiments qui marche, s'envole !
|
|
Auteur :
Edouard STACKE
Titre :
Ghardaia Shangai
|
|
Auteur :
Jean-Philippe TESTEFORT
Titre :
À tire-d'angle
Avec ce nouveau recueil, Jean-Philippe Testefort nous fait découvrir peu à peu une poétique très personnelle tout en profondeur avec des vers d’une intensité émotionnelle rare. Sentiments refoulés qui transgressent le quotidien et cachent un appétit de vivre ou donnent envie de se lancer à corps perdu dans quelque chose d’indéfinissable.
Des poèmes qui nous dévoilent les sens cachés et qui, sans poétiser à outrance, nous amènent à comprendre que les actions, nos actions, ne sont jamais un hasard, car elles viennent de loin, de l’ombre parfois. Elles sont des jaillissements du passé. Le "Tu" employé par l’auteur marque une distance qui paradoxalement nous rapproche comme si chacun pouvait s’y reconnaître.
Nous sommes en présence ici d’un livre singulier par sa densité existentielle. Les tensions décrites poétiquement ont pour effet majeur de nous en délivrer. Poésie qui, par son style ancré dans une forme de présence, nous délivre du lyrisme ambiant. Une poésie qui raconte nos fissures, nos rafistolages dans ce qu’ils ont de terriblement humain.
|
|
Auteur :
Jean-Philippe TESTEFORT
Titre :
Au temps où les fantômes m'enchantaient encore
...Cette anthologie parcourt les écritures de l’auteur sur vingt ans (1994/2014) d’une façon non chronologique. Ce désordre favorise de repérer des lignes de force, d’apercevoir notamment que, dans ses évolutions et combustions, l’auteur réinvente nos circuits organiques internes comme autant de victoires prochaines sur le néant...
...Avec Jean-Philippe Testefort, nous passons le pacte de la consistance, de la maturité singulière et cristallisée que ses écrits depuis 2014 jusqu’à aujourd’hui n’ont eu de cesse de confirmer. Nous entrons dans un magma de sensations innervé d’un langage philosophique nomade, la précision, comme un fantôme, au service de l’impression. Je voudrais sentir un monde d’espérance, pluriel, une aberration miraculeuse / Érection subite et terminale d’une cécité consentie.
Dans Au temps où les fantômes m’enchantaient encore, le poète interroge les miroirs laissés au bord du chemin comme autant de bornes. Ont-ils tout dit ? Peut-on relever le réel de quelques degrés ou assécher à jamais l’infinie et illusoire tentation des possibles ?...
|
|
Auteur :
Mario URBANET
Titre :
Couleurs Noir
Né à Saint-Germain-en-Laye en 1935, Mario Urbanet a grandi entre deux langues, celle du Frioul paternel et le français de sa mère. L’occupation allemande, les chantiers du bâtiment à quatorze ans, la guerre d’Algérie à vingt, et un fort engagement citoyen lui ont appris l’essentiel sur la vie. Les livres lui en ont dit les valeurs. Il tente de découvrir comment fonctionne ce monde étrange. Il appareille ses mots comme les pierres d’un mur où s’ouvre la fenêtre du vent, qui répète inlassablement : Pourquoi ?
Ses poèmes sont édités au Temps des Cerises, Le Serpolet, éditions Henri, l’Amandier, La lune bleue, Couleurs et Plumes, dans diverses revues et anthologies collectives. Ses contes sont publiés par Albin Michel, Glénat, Milan, Père Castor, L’Harmattan.
|
|
Auteur :
Eliane VERNAY
Titre :
Aux portes de la soif
Avec ce nouveau recueil, Eliane Vernay cherche à nous conduire au cœur de l’instant afin d’en saisir l’insaisissable, d’en exprimer l’inexprimable. La lumière, omniprésente, crée des ombres qui, à l’image de sa poésie brisant les repères, traquent, cernent, creusent, révèlent. Dire l’indicible et la fragilité essentielle de l’être et du monde la hante et la fait écrire.
Tout est suggéré en quelques mots rythmant la page avec attention, les blancs comme espace de silence et vibration de cet infini qui nous habite.
|
|
Auteur :
collectif
Titre :
Poésie en liberté 2020
|
|
Auteur :
wall°ich
Titre :
...En avant comme après...
À travers ... En avant comme après... wall°ich nous allume et nous alerte. Sous sa plume prolifèrent des figures sous tensions qui retrament le sens du monde et transforment ses significations. Ses peintures photographiques gestuelles décomposent et interrogent les réalités conniventes. wall°ich plastique les formules de la lumière et détourne les arcanes de la vision, le monde nous arrive comme une résonance aléatoire. Cousus et décommandés, ses mots et visuels deviennent des conjonctions stellaires qui respirent les transformations et autres mutations. De l’image au texte, plastisonneur-langagiste, il nous précipite dans un métalangage aux appétences secrètes. Du monde et de ses au-delà, wall°ich fait une matière pensante où la vibration du sens est utilisée comme énergie. Pour ne pas louper la ligne des limbes... ses Tachyons ghost apprivoisent le hasard, ses productions et ses aimantations. À part être sous l’image de soi, que faut-il devenir… ? L’auteur a, là, l’intuition idéologique et rend compte des valeurs par convictions simultanées. Sujet et lecteur sont pris dans un même réseau où l'informe se signale par son mouvement et ses polyfigures. wall°ich se suppute, se propage et milite pour un développement durable de l’esprit. Tentez le phénomène, comme une fragile incidence...
|
|