Actualité


Septembre 2024
Florence CHARRIER
"Dévore-moi jusqu'à l'orage" - roman
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Alain CLASTRES
"Feuilles légères" - poésie
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Romane LOUBET MARTINEZ
"Journal de « celle qui ne tournait pas à l’endroit »" - poésie
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Michèle GAUTARD
"Journal de cendres" - poésie
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Jean Fidèle OTANDAULT
"L'encre du courage" - histoire
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Christian MIQUEL
"Le rêve d’un grain de sable et autres voyages initiatiques" - poésie
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Sophie DUCASSE
"Ma pauv'LULU" - jeunesse
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Béatrice CATINAT
"Soit dit en passant" - poésie
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Laurence CÉNÉDÈSE
"Soudain, la guerre" - haïku
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Août 2024
Alain HOAREAU
"Cendrillon, c’est moi !" - roman
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Elena VENEL
"Je soufflerai les mots qui pansent" - spiritualité
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Odilon BOS
"La nuit précédente" - roman
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Patrick DUFOSSÉ
"Matriciels" - poésie
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Juillet 2024
Carole CARCILLO MESROBIAN
"28 jours à Yahidne" - poésie
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Denise LE DANTEC
"Aussi bas que les fleurs" - poésie
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François GATTEL
"Contre-calque 2" - roman
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Thierry JOUET
"De rêve et de chimère" - poésie
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Ludovic HARY
"Denise-Jeanne Firmou" - roman
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Laurence BOUVET & Jean-Philippe TESTEFORT
"Ellipse par le cœur" - poésie
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Jean-Paul WATTEL
"La Dame du château" - roman
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Alain VUILLOT
"Lisières de l’invisible" - poésie
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Dumitru VELEA
"Lucifera" - poésie
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Patricio SANCHEZ-ROJAS
"Poèmes du bout du monde" - poésie
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Charlotte-Rita
"Si les dieux se souvenaient" - poésie
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Anne BARBUSSE
"Terra (in)cognita" - poésie
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Juin 2024
Pierre KOBEL
"Aller à la parole" - poésie
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Dominique VAUTIER
"Avant la nuit" - poésie
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Anny PELOUZE
"Avec les voix de Celles qui dansent" - poésie
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Christine DURIF-BRUCKERT
"Dans tes pas, il y a le vent" - poésie
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Clément NAVA
"L’Homme au chapeau vous salue bien bas" - roman
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Valéry MEYNADIER
"L'instant fossile" - roman
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Emmanuel DALL'AGLIO
"La grande nuit des mains qui se serrent" - poésie
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Leo ZELADA
"La Traversée de l’innommable" - poésie
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Aline ANGOUSTURES & Philippe MORON
"Le divan double" - poésie
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Watson CHARLES
"Le goût des ombres" - roman
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Dominique BOUFFIES
"Le sacerdoce oublié" - spiritualité
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Jeanne MORISSEAU
"Les prénoms" - roman
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Valentine DUBOIS
"Naissance des métamorphoses" - poésie
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Selma BENDADA
"Pour un piano sans cordes" - poésie
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Claudine BAISSIÈRE & Valérie RIVOALLON
"Seul témoin - Sole witness" - haïku
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Claudia CARLISKY
"Sur le tranchant de l’aube" - poésie
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Marc-Henri ARFEUX
"Yoga Ramdas Mantra" - poésie
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Mai 2024
Diana ADAMEK
"Adieu, Margot" - roman
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Bernard COLAS
"Au milieu d’une phrase" - poésie
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Anne DE COMMINES & Davide NAPOLI
"Avec inter dictions" - poésie
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Matthias VINCENOT
"C'est sport !" - poésie
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Maïté VILLACAMPA
"Ce qui se profile" - poésie
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Patrick RAVEAU
"Ce qui tremble et demeure" - poésie
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Eva PECHOVÁ
"Chercheur de champs" - poésie
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Joëlle THIENARD & Charlotte ESCAMEZ & Kitty HOLLEY
"Comme un point qui s’élance" - poésie
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Patrick MÉTROPE
"En avant les classiques ! Tome 3" - essai
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Marc-Louis QUESTIN
"La fulgurance des équinoxes" - poésie
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Jean-François FORESTIER
"Marée montante" - roman
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Claire GARNIER-TARDIEU
"NALANDA ou la fabrique de l’université" - poésie
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Yekta
"Sous la surface du présent" - poésie
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Avril 2024
Marc-Louis ROPIVIA
"Anti-liberté dans un cube-monde" - poésie
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Jérôme DENOIX & Éric DESORDRE
"Chasse avec les fantômes" - poésie
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Victor MUNTEANU
"D'autres blessures de la nuit, sauf les étoiles" - poésie
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Anna SHUMANSKAIA
"Entre présent et passé" - poésie
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Bertrand VOISIN
"Fragile équilibre" - haïku
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Bluma FINKELSTEIN
"Jacob Ben Judas l’Iscariote" - roman
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Robert EBGUY
"La femme bleue" - poésie
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Armelle CHITRIT
"La nuit nomade" - poésie
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Laura FUSCO
"Matin de nacre et de coquille" - poésie
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Arnaud VILLANI
"Situations et atmosphères" - poésie
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Marie BOTTURI
"Sous les paupières du sable" - poésie
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Bruno MARGUERITE
"Ta maîtresse" - roman
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Patrick BONJOUR
"Un si beau silence" - haïku
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Anne-Marie LALLEMENT & Armandos RAY
"Un village dans la ville" - témoignage
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Abdelghani FENNANE
"Une impossible consolation" - roman
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Mars 2024
Henri LE GUEN-KÂPRAS
"Confessions d’un temps vénusien" - poésie
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Denis PELSY
"Conversation avec les fleurs" - poésie
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Jules MAZAR
"Décousu" - poésie
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Pascal HÉRAULT
"Entre deux rives" - essai
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Isabel VOISIN
"Estaciones de los muertos" - poésie
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Barbara AUZOU
"Grand comme" - poésie
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Blandine CHEVALIER
"Hors-série" - poésie
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Minh-Triết Phạm & Martine LE NORMAND
"Il était une fois… dans le Sud Bourgogne" - haïku
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Nadège DE L'ÉPINE
"L’Épine de la Rose" - poésie
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Marc-Henri ARFEUX
"L’Homme fil" - poésie
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Jacques ROBINET
"Le vent souffle où il veut" - poésie
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Monique MARTA
"Les allÉes du silence" - poésie
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Léone RIVET
"Les murmures des collines" - essai
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Jean-Philippe TESTEFORT
"Manifeste pour un avenir non-politique" - essai
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Anne-Lise BLANCHARD
"Soliloque pour ELLES" - poésie
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Alain CLASTRES
"Souffle de vent" - haïku
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Jacquy GIL
"Souveraine est la lumière" - poésie
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Marion PESCHEUX
"Sur le grès" - poésie
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Françoise SALICETI
"Variations" - poésie
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Février 2024
Serge DEMETRIAN
"Darshan" - spiritualité
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Jacques ROBINET
"L’herbe entre les pierres" - poésie
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Mukti DE COUX
"La Bâtarde de Dieu" - poésie
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E.Thomas JASMIN
"Méliant" - poésie
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Éric DUBOIS
"Nul ne sait l'ampleur" - poésie
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Étienne RUHAUD
"Panorama 1" - essai
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Anne DE COMMINES
"Pour l’infini suivre les pointillés" - roman
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Hélène TIROLE
"Quais des livres" - essai
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Joël JACQUET
"Sous les branches parfois" - poésie
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Malika HALBAOUI
"Un filet de voix" - roman
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Hénin LIÉTARD
"Un hameçon dans la gueule" - roman
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Janvier 2024
Philippe CADO
"Après le vide" - essai
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Brigitte BRAMI
"Brigitte Sy par Brigitte Brami" - essai
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Ossian PEREZ
"Chien de paille" - poésie
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Laurence CÉNÉDÈSE
"Dans le matin pur" - haïku
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Régis MOULU
"Dico-lingot, 4609 mots peu courants mais très utiles" - essai
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Gisela HEMAU
"Éclats d’écho" - poésie
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Laura FUSCO
"Elle" - poésie
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Valéry ZABDYR
"Injures précédant un amour légendaire" - roman
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Nathalie DHÉNIN
"L'adresse postale" - roman
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Radu BATA
"L’amertume des mots doux" - poésie
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Isabelle PONCET-RIMAUD
"L'écorce du silence" - poésie
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Caroline LAGOUGE
"L'(h)urluberlu" - essai
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Odile COHEN-ABBAS
"La pluie d’Elma Bauher" - poésie
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Patrick NAVAÏ
"Les dits d’un cœur" - poésie
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Jean-Louis GUITARD
"Nouvelles d'Antibes 2" - roman
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Emilian STANEV
"Nuits des loups" - roman
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Arnaud DELCORTE
"Outrebleu" - poésie
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Alena MEAS
"Pour toi" - poésie
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Céline DE-SAËR
"Tremblement d'éther" - poésie
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Pierre THIBAUD
"Vent nomade" - poésie
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Décembre 2023
Jissé
"À l'ombre du pommier" - haïku
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Richard ROOS-WEIL
"Carnet de bègue" - poésie
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Michèle BARBIER
"Couplets sous Covid" - poésie
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Luc LOISEAUX
"Dans l'ivresse des brumes" - poésie
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Dominique BERTRAND
"L'art de la foudre" - poésie
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Sabine HÉRONDELLE & Valérie WESTPHAL PRAZERES
"L'assiette au mur" - essai
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Frann BERCOT
"Le 3e Charme" - roman
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Coralie ÉMILION-LANGUILLE
"Les gestes d'après" - poésie
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Patrice CAZELLES
"Zaoum" - poésie
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Novembre 2023
Jacques COUDERT
"BROCABRIC ou les 4 saisons d’une guerre à l’autre" - roman
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Rudy MESKINE
"C'est un cas de conscience" - poésie
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Nicolas WAQUET
"Derrière le ciel" - poésie
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Claude SYLVIE (U.)
"Enfant de derrière" - poésie
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Joël LALOUX
"Eternité" - roman
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Stéphane AMIOT & Jorgelina MILITON
"Farfulaisons" - poésie
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Jean-Louis WAISSMANN
"Finance sans conscience" - essai
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Denise LE DANTEC
"La poésie est sur la table" - poésie
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Patrice LETERRIER & Mario URBANET
"Le ruisseau des incertitudes" - poésie
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Stéphane KORB
"MARC RIBOUD filmé par Stéphane Korb" - essai
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Sanda VOÏCA
"Nigoun avec paroles" - poésie
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Agnès COLOMBIER
"Oups ! Aïe ! I !" - roman
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Didier DU BLÉ
"Par le chemin" - poésie
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Jean-Louis WAISSMANN
"Vers l’âge de l’accès à l’énergie" - essai
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Octobre 2023
Fabrice VILLARD
"Ce qui est intéressant avec la poésie" - poésie
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Giovanni ANGELINI
"Ce qui nous manque" - poésie
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Hervé LE CORNEUR
"Comme un petit supplément d'homme" - essai
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Marlen SAUVAGE
"Éclats et Fissures" - poésie
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Charles-Éric CHARRIER
"L’homme assis au soleil" - poésie
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Patrick FETU
"L'iris fané" - haïku
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Jean-François BLAVIN
"La bourrasque et l’arc-en-ciel" - poésie
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Christine DURIF-BRUCKERT & Cédric LAPLACE
"La part du désert" - poésie
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Annie DANA
"Le piège des aveux" - roman
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Alain CLASTRES
"Sans titre" - haïku
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Jacques GAUTRAND
"Solstices" - poésie
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Michel LAMART
"Vapeurs d’enfance" - roman
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Kitty HOLLEY
"Venise, ligne d’onde" - poésie
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Septembre 2023
Minh-Triết Phạm
"À l’ombre des pyramides mayas" - haïku
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Ludovic HARY
"Bourdonnant tard au tympan" - roman
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Catherine MERLE & Gisèle JOLY & Pierre CHALMIN
"Claude Duneton façon puzzle" - témoignage
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Sandrine-Jeanne FERRON
"It's for her" - roman
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Aude D'ACHON
"Je-interdit" - poésie
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Michèle JUIN
"La foi ou la certitude de la vérité" - spiritualité
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Sarah JALABERT
"Le corps de frontière" - roman
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Sophia Sherine HUTT
"Le plus beau reste l'inexprimé" - spiritualité
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poesie


Auteur : 112 Poètes francophones, 14 Peintres
Titre : L’Ukraine dans nos cœurs
« Un char détruit, une bombe anéantit la vie. Un poème interpelle et peut modifier la conscience et l’esprit humain, sans verser de sang. Un poème construit et représente la force de vie. Tant qu’il y aura un dernier être humain sur la planète Terre ou dans le cosmos, la poésie vivra avec la vie humaine. Cette anthologie est un hommage au peuple ukrainien pour son courage dans la défense de sa terre, de sa souveraineté et de son peuple, contre l’invasion barbare de l’armée russe sur le territoire ukrainien. Également, cette anthologie des poètes et peintres internationaux est une dénonciation contre le génocide de la population civile de l’Ukraine. L’armée du dictateur Poutine restera dans l’histoire comme le nouvel Hitler du XXIe s. menaçant la planète d’une destruction nucléaire. Également les États-Unis et l’Occident ne peuvent pas se présenter devant l’humanité comme deux acteurs innocents dans cette tragédie. Il y a certainement beaucoup de zones obscures auxquelles une fois le temps de paix arrivé, elles seront révélées au monde. »
(Pablo Poblète Poète concepteur de l'anthologie)

Auteur : Aude D'ACHON
Titre : Je-interdit
Avec ce nouveau recueil, Aude d’Achon ne cesse d’interroger et de nous surprendre par la valeur qu’elle octroie aux mots, qu’elle détourne souvent au profit d’un emportement supérieur. Sa poésie dit les choses de manière abrupte, loin des comparaisons ou métaphores, mais il n’en ressort pas moins une sensibilité qui affleure avec la métaphysique. Elle nous dit l’essentiel avec une gravité pensée. Une poésie qui fait sens aussi au-delà des mots, qui peut nous montrer la lumière ou nous mettre en joue pour exister.

Auteur : Aude D'ACHON
Titre : Vénus, virgule
Avec ce nouveau recueil, Aude d’Achon nous étonne par un flux d’images incessantes qui emporte le lecteur, l’emmène à expérimenter des sensations. En ce sens, ce recueil est comme un voyage, les trouvailles langagières et les rapprochements de mots inattendus sont si nombreux qu’ils nous emplissent d‘émotions toujours nouvelles.
Une poésie tout en verticalité qui se veut au premier abord inventive et primesautière mais qui est en fait terriblement travaillée pour parvenir à une justesse de ton et d’émotions qui peu à peu font sens et résonnent en nous à jamais.

Auteur : Agnès ADDA
Titre : La filature
Tu es patiente
Avec ces mots,
Méticuleuse.

Tu explores
Le nid de leur chant
Le creuset de leur histoire
De leur image.

Au hourdis se mêle l’ardoise fine
Et des brindilles et des rameaux
– Pot-pourri hasardeux des origines !

Tu entonnerais bien leur légende […]
Car de très loin
Ils sonnent
Ils chantent et carillonnent
Et toi, tu es leur abri de passage.

Dans La Filature, le lecteur reconnaîtra la sensibilité et la recherche des précédents recueils d’Agnès Adda, sa capture au plus près de l’émotion, en détective de la beauté fugace, son lyrisme filé teinté d’ironie et d’autodérision (« Odes aux passages », « L’Écume du retour »). Il retrouvera le dialogue amoureux, parfois irrévérencieux, qu’elle entretient avec les arts visuels (« L’œuvre intime et traversante »). De la fantaisie de la poétesse, ce recueil offre une palette élargie : esthétique sèche des « Brèves de terre et d’eau », art de la controverse et du paradoxe dans la section intitulée « La sève du spleen », veine badine et satirique des « Singeries ».

Auteur : Jean-Pierre AERTS
Titre : A la manière de - Voyage intérieur dans un grand siècle de peinture
De Van Gogh à Pollock, de Hartung à Banksy, de Duchamp à Richter, en passant par Braque, Kandinsky ou Rouault, voici le voyage en forme de vagabondage dans la peinture du vingtième siècle auquel nous sommes conviés.

Voyage jalonné par plus de quarante artistes pour lesquels Jean Pierre Aerts a imaginé une œuvre originale « à la manière » de chacun d’entre eux, dans une sorte de « ré-création » picturale.

Voyage insolite et chemins de traverse dont le but est de nous interpeller sur notre perception de l’art moderne et contemporain, invitation à sa redécouverte et à sa relecture.

Auteur : Juan ALARSON
Titre : Tourbillon Saltimbanque
Avec ce premier recueil de poèmes, Juan Alarson signe là un livre dont les poèmes, souvent différents, forment un tout homogène. C’est un poète qui regarde au fond de lui pour nous livrer de manière explicite ce qui l’inspire. Ce peut être un sourire ou une perception de la vie qu’il est allé chercher dans son vécu ou encore une intuition qui lui vient du plus profond de lui-même.
Ces poèmes sont bien ceux d’un troubadour qui ne s’est laissé troubler par aucune mode, poèmes de la vie qui déclenchent chez le lecteur des émotions différentes.
Des poèmes qui amènent à changer notre regard et à nous remettre en accord avec nous-mêmes.

Auteur : Béatrice ALBERTAT
Titre : Au fil d'un songe
Dans ce nouveau recueil, Béatrice Albertat va chercher les mots en elle pour utiliser leur puissance évocatrice. Avec peu elle dit beaucoup et nous met en résonance avec les sentiments qui la traversent.
Dans ses poèmes, tout se pose puis s’impose en énigme, en transparence mesurée qui nous permettent de revenir au plus profond de nous-mêmes. Peu à peu on y décèle comme une connaissance subtile des émotions qui suscitent intérêt, une intensité impalpable dans l’intention des mots justes.

Auteur : Béatrice ALBERTAT
Titre : Dans ma valise il y a…
Nous avons tous en nous une multitude de rêves. Mais sommes-nous toujours disponibles pour y prêter une véritable attention ?

Dans ce conte atypique, il est question de cheminements secrets, de découverte de nos paysages intérieurs, et aussi de transmission, si nous avons les yeux et le cœur ouverts pour la recevoir.
Le lecteur sera-t-il celui dont on entend les pas ?

Comme elle m’a attendue
Cette valise, patiemment
Avec tous ses secrets
Le rêve que je cherchais est là

Auteur : Béatrice ALBERTAT
Titre : Humeur d'Iroise
Avec ce nouveau recueil, Béatrice Albertat nous renvoie ses impressions aussi réelles que secrètes sur cette mer d’Iroise qu’elle scrute au plus profond d’elle-même comme pour mieux se découvrir. Plus loin que la vision, c’est la poésie ici qui prend essor dans une langue dépouillée qui va à l’essentiel avec une puissance évocatrice rare.

le ciel a changé
l’océan
n’est pas
loin

l’histoire a des noms étranges
où nous sommes étrangers
échoués
même si nous jetons l’ancre

Auteur : Béatrice ALBERTAT
Titre : Souffle chant initiatique
Avec ce nouveau recueil de poèmes, Béatrice Albertat nous invite à entrer en intériorité, via deux voix qui se répondent d’abord, celles du poète et de l’errant. Deux voix en profondeur en jaillissement de l’être.

Chant initiatique, résonance première de la vie d’où vient la vie. Yidaki et höömi ne font plus qu’un dans un chant commun à tout langage. Béatrice Albertat est une poétesse rare en ce sens où elle est en quête de l’être. Pour cela, le voyage lui est un lien initiatique et les paysages traversés sont comme autant de passages pour répandre en nous peut-être la lumière d’avant les mots.

Auteur : Stéphane AMIOT & Jorgelina MILITON
Titre : Farfulaisons
Conjugaisons poétiques et farfelues

Textes : Stéphane AMIOT
Illustrations : Jorgelina MILITON

Conjuguer c’est unir,
D’un lien conjugal,
L’élève et le verbe.
Dans le plaisir des mots,
Tout est conjugable ;
Mais il faut adjoindre
Un bon maître :
Pas de joug, des jeux
Pour subjuguer
Les juntes indigentes
Dans la conjonction,
Des coordinations.
Que le subjonctif
Devienne subjectif
Pour que les amours
Soient ainsi conjuguées.

Auteur : Stéphane AMIOT
Titre : Bris épars
À travers Bris épars, Stéphane Amiot relate ces « cimes et abysses / les crachats d'encre sur le silence des pages. » Hommage à son père, décédé en 2016, ce recueil de haïkus instruit nos voix basses et ponctue nos rythmes verticaux lorsque nous approchons notre blessure du soleil pour paraphraser René Char. La nuit pour corps subtil et « seconde mère, » « chaque homme trace son chemin de lumière » en écrivant l’énigme tendue par l’horizon. Dans des épures habiles et émouvantes, Stéphane Amiot nous aide à franchir l’impasse magique des mirages.

Auteur : Stéphane AMIOT
Titre : La nuit m'a soufflé sa lumière
Deuxième volet des écrits de la pénombre, La nuit m’a soufflé sa lumière poursuit, après Bris épars, le dialogue du fruit et de l’arbre, dans une écriture du copeau.
Quand il faut mâcher le pain du deuil et porter outre les yeux enclos de cimetières.
« Ce récit poétique est l’épopée d’une vie humaine où fulgure l’épopée d’autres vies. »
Extrait de la préface de Marie-José Aubrière

Charentais d’adoption, tourné vers l’Atlantique et attiré par les montagnes, Stéphane Amiot vit en Midi-Pyrénées. Pétrisseur de mots, il aime aussi croquer et peindre. Il est le fils de Jean Amiot, cheminot, fils de cheminot, autodidacte nourri par les livres, dont il n’oublie pas la voix d’humaniste, épris de hauteurs et de justice.

Auteur : Stéphane AMIOT
Titre : Saisons de Lagunage
L’œuvre de Stéphane Amiot est marquée par les horizons lointains, ceux qui l’ont émerveillé lors de ses voyages en Afrique et de son séjour prolongé sur l’Île de la Réunion.
Son dernier recueil, Saisons de lagunage, est un retour au pays de son enfance, de sa jeunesse, en Charente où Il alevine vers les frayères de l’enfance.
Il porte au fond de lui-même ces paysages qui ont fini d’être fleuve et qui ne sont pas encore mer. Sa plume trempée dans l’écume des souvenirs dessine le regard du lecteur sur les paysages de Saintonge...

Auteur : Angély ANDRIEU
Titre : ANGÉLY ANDRIEU Poète disparu pour la France
Et depuis nous cheminons avec lui, avec eux, Angély et Marcel, sur le chemin incertain, cahoteux, de cette immense forêt sacrée que l’on nomme La Vie... Une émotion si douce, si pure, que nous souhaitons ardemment la partager.

Le temps est venu pour nous tous de rendre enfin hommage à l’œuvre poétique d’Angély Andrieu, cette fois-ci à travers la publication de ce livre, tout d’abord grâce au travail fondateur de Michel Carcenac son neveu, mais aussi grâce au poète Pablo Poblète, Directeur de la collection « Poètes francophones planétaires », qui a su si bien voir et ressentir l’émotion qui sourd de l’âme de notre ancêtre oublié.

Auteur : Giovanni ANGELINI
Titre : Ce qui nous manque
Avec ce nouveau recueil, l’auteur semble nous confirmer sa foi dans un langage qui fait vibrer un septième sens pour donner à voir au-delà de ce qui paraît. Une poétique qui fait chavirer dans un réel inaccessible et pourtant sous-jacent, invisible mais pressenti au-delà des mots dans le miracle de chaque instant. Les poèmes sous-tendent une réalité enfouie pour faire éclore ce manque qui, paradoxalement, nous amène à une certaine clarté.

« Choses jamais eues
Intouchables et sans adieu,

Auteur : Aline ANGOUSTURES & Philippe MORON
Titre : Le divan double
Ce fut d’abord une aventure en solitaire d’une poétesse - Aline ANGOUSTURES - avec des vagues de poèmes pour dire quelque chose comme un amour, comme de l’amour, comme un attrait physique irrépressible, impossible et réprimé cependant mais passant tout dans le suc érotique des mots.
Longtemps après… que cette troubadour des temps contemporains a su exprimer tout le désir et le plaisir même que communique l’expression amoureuse, alors que l’amour resta ce désir sans rencontre charnelle avec le sujet aimé, elle fit lire ses poèmes à un ami - Philippe MORON - qui répondit d’étrange manière : il se confondit avec la femme troubadour et échangea au miroir des années, des thèmes et ici des pages avec des poèmes en symétrie. Est-ce par un défaut premier d’audace ? ou par bravoure et bravade ? par un délicieux et troublant désir de devenir l’autre qui dit si bien le désir en en chantant les manques ?
Un 3e temps et l’ami-poète, aussi fin dessinateur et peintre sensuel de beautés, reprend la plume et fait entrer la rencontre charnelle à l’intérieur du dialogue poétique, on pourrait dire un fantasme plus loin rejoindre, étreindre par les mots le corps donné en verbes et toujours dans une langue qui chante. Avec une délicieuse indécision sur qui écrit quoi exactement dans ce final…

Auteur : Marielle ANSELMO
Titre : Vers la mer
« Vers la mer se présente d’abord comme un récit de voyage, monologue entre de longs silences (car la parole émerge), littéralement fendus par une détresse intérieure — « derrière le cavalier se tient la noire angoisse », a dit jadis Horace, Post equitem sedet atra cura (Odes, III, 1, 40) ; en le suivant on reconstitue même quelque itinéraire : la ligne Yamanote (qui tourne autour de Tokyo), Osaka, centre du bunraku, l’ile de Shikanoshima où fut découvert le sceau du roi, Ohorikohen pour son parc, puis Fukuoka à la pointe nord de l’île de Kyushu…
(…) Marielle Anselmo, par ce surgissement du sens dans la solitude, égarée, mise en danger, fragile, sensuelle, érotique…, invente sa propre langue :

Auteur : ANTEMANHA
Titre : Acier
CD-Album
Durée : 68’08
Label : EROL RECORDS 2021 B

ACIER est un récital parlé créé par la poétesse Antemanha et le polyinstrumentiste Étienne Rolin. Au centre, 7 Poèmes-Théâtraux de Pablo Poblète, écrits entre 1976 et 1978 et publiés dans sa Psychopoésie, Anthologie totale 1969-2019, aux Éditions Unicité (2019).

Les 7 poèmes métalliques, comme les a nommés Antemanha, ont été conçus dans l’ombre de la dictature militaire au Chili qui motivera le jeune poète à s’exiler le 26 janvier 1979, peu après avoir écrit le 7ème poème d’ACIER intitulé Contre-rêve. Depuis le port de Santos (Brésil), il parcourra l’Afrique et l’Europe en tant que marin sur un bateau de marchandise grec, avant d’arriver en France.

Auteur : ANTEMANHA
Titre : Ruche Ecrits d'atelier
... et j’ai dansé jusqu’à ce que mes lèvres sourient,

et toi, tu m’as vue sourire.
Ce jour-là, je t’avais rencontré,
et je t’adorais déjà, au milieu de la foule,
au cœur de l’été parfumé,
et ton regard me faisait
à nouveau rêver

Au son du flamenco nous dansons toujours

ANTEMANHA est née à Schwelm (Allemagne) et vit depuis 1991 à Tilly près de Paris. Elle écrit poèmes et nouvelles en français et allemand, anime un atelier d'écriture pour adolescents et se produit comme récitante avec des musiciens dans de nouveaux répertoires, en Europe et aux États-Unis.

Auteur : ANTEMANHA
Titre : Te Awa Tupua
Avec ce nouveau recueil, Antemanha nous dévoile tout un pan de sa sensibilité où la nature, sous tous ses aspects, ne peut que renouer avec l’humain. Mais ce sont aussi souvenirs de sensations intimes qui le parcourent et les observations de cette nature sont comme autant d’accroches avec nous-mêmes. Les rêves de l’auteure ponctuent ce récit poétique et en mettent à nu l’émotion. Voici donc un livre de poèmes qui sort des sentiers battus par ses trouvailles de langage inspirées par une sincérité qui, de fait, nous convie au partage.

Auteur : Marc-Henri ARFEUX
Titre : L’Homme fil
«  …Pleinement corporelle parce que mentale, pleinement mentale parce que corporelle, la réintégration yogique est inséparable d’une poétique en acte dont les formulations sont autant d’étapes jalonnant comme des lampes l’itinéraire d’un même voyage en tous ses nœuds, tours et détours, chemins parfois inexistants et dons imprévisibles. Tel est l’homme fil qui, de sa quête, fait une vivante échelle de poésie…. »
(Extrait de l’avant-propos de l’auteur)

Auteur : Marc-Henri ARFEUX
Titre : Yoga Ramdas Mantra
Peintures de Marc Henri Arfeux

« Dès le premier poème, le sujet se libère de lui-même pour devenir pleinement substance spirituelle en acte. Le monde s’ouvre en rayonnant. Il ne s’agit plus de questionner, mais d’être, dans le grand devenir intemporel où tout se fait lampe. Une saison, l’hiver, domine la première partie de Yoga Ramdas Mantra : contemporaine à la fois de son écriture et de son expérience, elle ne signifie pas la perte et la mort, mais au contraire la fécondité, l’intensification et la densité de vivre lorsque tout est pratique et donc prière…

Auteur : Céline AURIMOND
Titre : Éléments
Tu poses régulièrement
Un soleil sur mon front
Au rythme des marées intérieures
Une bulle remonte de temps en temps
Dans le calme impérial
Des nuits pulmonaires

Pourtant je sais que prend racine
En plein milieu
Un arbre en feu

Auteur : Barbara AUZOU
Titre : Grand comme
Préface de Ile Eniger

À travers Grand comme, Barbara Auzou épèle nos fragilités et décompte nos tremblements. Sa plume insatiablement épurée exerce une maturité, un élan au prisme des douleurs exactes et des envols précis. Partout la musique instinctive du temps / que l’âme exagérément auscultée / se replie enfin conquise / avec des mots qui lui vont bien nous confie l’auteure. Barbara Auzou sécrète et instruit la puissante note du temps où nous surprenons l’âme en avance. Naître est une leçon, mime irrémédiable de ces lumières tangibles où respirent nos interrogations. Cérémonie perpétuelle, renouvelée à voix confidentes. Le temps n’est qu’une infime torsion / vécue par une autre que moi. Nous voguons, toujours plus vastes, au gré constant de la matrice des éthers, ce ventre calme du monde / de son rêve total. Trajectoire volatile où sommeille la biographie d’un songe. À poétiques minimalistes, Barbara Auzou désigne le sublime et ses degrés où pend l’instable des choses précises / où trembler est permis.
(Extrait de la préface)

Auteur : Michelle AZARA
Titre : L'étoffe du vide
Avec ce nouveau recueil, l’auteure nous dévoile peu à peu les thèmes qui lui sont chers. Chaque poème apparaît comme l’expression d’un mystère qui commence et s’achève dans le souffle d’une parole libérée. Poésie verticale et intériorisée qui agit comme un catalyseur d’énergie spirituelle, le lecteur alors éprouvera une joie diffuse à lire ces vers qui chantent tous les aspects de la vie.

« Que la mémoire nous revienne
fidèle vagabonde
gardienne des rêves et des liens
Retrouvons celle qu'avant de naître

Auteur : Angelus-Psycho-Dandy
Titre : Clitoridienne
« La nuit se réveille sans lune
l’orgasme est déjà passé
c’est l’heure maintenant
de nous offrir vorace
comme on savoure
une pieuvre cuite
dans le champagne
comme on savoure l’organe d’un roi essoufflé
comme on savoure le clitoris d’une princesse fantasmée »
Oui ! Le sang de l’autre !

Pablo de Poblette, Marquis de la Fermentation Champenoise, Domaine de la Carotte charnelle
Né à Paris, 1870,11,24. 7, rue Faubourg- Montmartre. Mort à l’île de la Guadeloupe

Auteur : Louis BANCE
Titre : Anthologie de poésie française à l'usage des lycéens et des universitaires
pré-romantisme et romantisme

Livre manuel et scolaire et parascolaire à l’usage des lycéens et des universitaires présentant les poètes inconnus, méconnus, pour des élèves suivant un cursus littéraire : première et Terminale puis Licence et Master. Le livre se veut aussi inclusif car il n’intègre pas moins de dix femmes ! Cette anthologie se veut résolument moderne et fière de soumettre au public un angle neuf : Baudelaire n’y figure pas! Un seul poème de Victor Hugo, rien de Nerval. Et pourtant ! Vous découvrirez des poètes absolument délicieux, uniques et essentiels dans leur époque et pour notre mémoire.

Auteur : Louis BANCE
Titre : Les Rires de Samyaza
Louis Bance est le gérant du Cabaret L’Eurydice, situé dans le Quartier Latin, près de la place de la Contrescarpe. On y dit de la poésie, chaque mercredi, sur une petite scène, faiblement éclairée — c’est une agora. Louis Bance a publié un précédent recueil de poèmes au Mot / Lame, maison bruxelloise qui se décrit comme un laboratoire. À 24 ans, l’auteur, fut reçu au grade de master, en recherche, mention littérature, philologie, linguistique, sous la direction d’André Guyaux, en Sorbonne. Il dédia sa vie aux lettres ; et écrivant de la poésie depuis l’âge de 15 ans, Louis Bance, afin d’être résolument moderne, ne voulut pas écrire de vers-libres, puisque l’on écrit des vers-libres depuis 1884 avec Marie Krysinska ; et qu’Alcools fut publié en 1913. Ce qui est prodigieux avec cet auteur, c’est qu’il s’employa à lire furieusement Banville pour maîtriser le vers régulier. Chez lui, tout est respecté : césure, hémistiche, consonne d’appui, alternance des rimes féminines / masculines, singulier / pluriel, e muet — son vers est parnassien. Plusieurs fleurs sont dans son bouquet : hexamètres, octosyllabes, décasyllabes, heptasyllabes, indécasyllabes et surtout alexandrins. Il mélange modernité et vers régulier pour le plus bel effet :

Auteur : Michèle BARBIER
Titre : Couplets sous Covid
Cet ouvrage souhaite rappeler avec humour, parfois sarcas- tique, toujours à prendre au second degré, l'étrange période, encore récente, que tous ont traversée : la crise mondiale du COVID. Durant ces épisodes de confinements successifs, les mentalités ont évolué, la société a changé. C'est ce que Jean Jacques Peyraud met en avant tandis que Michèle Barbier propose le sourire, même grinçant, comme remède à tous les maux.

Michèle Barbier :
Auteure-compositrice-interprète, ancienne directrice de cirque, fondatrice du Gala de la Presse qui réunissait les journalistes autour d'une piste de cirque. Elle a publié une quinzaine d'ou- vrages, présenté plusieurs pièces de théâtre et spectacles musicaux et sorti quatre albums de chansons.
(Jean-Jacques Peyraud)

Auteur : Anne BARBUSSE
Titre : Les accouchantes nues
Ce recueil est issu d’un journal écrit en 2004 lors d’un séjour à l’hôpital psychiatrique. Après Moi la dormante, publié aux éditions Unicité en 2021, qui retraçait la descente aux Enfers de la dépression avec repli sur soi et plongée dans la psychiatrie en fin d’hiver, entre médicaments et enfermement, ce recueil amorce la remontée, la sortie hors de la confrontation aux autres malades avec toutes leurs fêlures essentielles, la naissance de soi à soi, la réalisation d’avoir donné naissance. Dans une progression non linéaire et heurtée de doutes et retours en arrière, ce journal interroge part de soi, part de l’autre et part du monde, afin d’accoucher d’une vie possible et d’une écriture maïeutique, fragile mais avançante, en vers ou en prose, quêtant délivrance et juste adéquation entre un soi défaillant, tronqué, hospitalisé, et le monde plein du printemps dissonant d’avril hors hôpital.
Se joue comme un triple accouchement, celui de moi-même pour réparer ma propre mère défectueuse, celui de mon fils par césarienne (accouchement confisqué par les médecins et bras sanglés), et celui d’une écriture qui elle seule répare les deux premiers accouchements.

Auteur : Anne BARBUSSE
Titre : Moi la dormante
Ce recueil est un journal poétique, entamé lors d’un premier séjour en hôpital psychiatrique en 2004 au début d’une dépression.
Mêlant vers et prose, il témoigne d’une volonté de rendre compte d’une expérience extrême, d’une descente aux enfers à l’intérieur de soi et des autres, et de la découverte de la dureté de l’univers psychiatrique, entre médicaments et enfermement.
Il s’agissait alors de garder trace, de témoigner de la maladie psychiatrique, de tous ceux qui éprouvent angoisse et souffrance à tout simplement exister et accomplir les gestes d’une journée quotidienne, alors que la dépression ôte tout élan vital et ravive toutes les questions de l’existence passée (enfance, amours, maternité).
Le cahier d’écriture était alors devenu une urgence. Alors même que la dépression, dans son intensité, empêche souvent toute création et condamne au silence, le défi était de rendre compte d’un état limite au jour le jour dans l’immédiateté du vécu et non dans l’après-coup rétrospectif, et de s’arrimer aux mots, au texte, à la création, à ce qui restait, pour explorer les méandres de la pensée/du langage malade.

Auteur : Anne BARBUSSE
Titre : Terra (in)cognita
Poèmes sous couvre-feu.

Dans le couvre-feu trouver terre échappant à l’humain, mer accoucheuse de soi.
Entre mer terre et ciel marcher l’estran comme espace vierge, malgré les nitrates et la honte.
Arpenter-contempler la Bretagne ou bien agir la mer, nager/pêcher comme on se noie, jusqu’à l’extrême, pour combler la manquante et effacer le suicide, s’emplir de mer et terre.
Ecrire-mer, mer incognita malgré la terre cognita et cadastrée.

« tous les enfants sont partis, ne restent que les jouets
dérisoires et une photo déjà suicidée

Auteur : Radu BATA
Titre : L’amertume des mots doux
Des adages mais pas trop, dit le sous-titre.
Oui, car à leur côté, il y a des formules pour faire fuir le mauvais sort,des micro-poèmes pour aimer ou rêver, des refrains légers comme l’air chanté par les fantômes, des pirouettes à jouer en famille, des mantras à dire quand ça va mal, des dictons pour augmenter le degré de tendresse dans le sang, des quatrains de trois vers pour se rater en beauté, des pieds de nez quand de l’honneur il ne reste que le doigt…
Ces petits textes n’ont rien à voir avec Les Maximes de La Rochefoucauld ou Les Pensées de Pascal, ni avec les sentences des philosophes d’estrade. Ils ont jeté l’ancre dans notre quotidien et ils sont sincères et proches comme des frères qu’on avait envie de retrouver, comme des voix qu’on avait envie d’entendre.

Auteur : Radu BATA
Titre : Le blues roumain
Une anthologie imprévue ? Oui, car elle n’a pas été imaginée pendant sa genèse. Et la plupart de ses vers sont fortuits : dus au hasard des rencontres sur les réseaux sociaux entre mes états lunatiques et des textes qui apparaissaient dans le feed selon les humeurs des algorithmes et la liste d’amis. Depuis sept-huit ans, en fonction de l’écho provoqué par un poème repéré çà et là, j’ai transvasé en français et parfois librement adapté ces pépites lyriques roumaines. Il n’y a pas de calcul ou de hiérarchie dans la poésie : il n’y a que l’émotion et le plaisir qui m’ont conduit à ce livre. Les partager avec vous serait une fleur de rêve ou bien une épopée.
Un vieil adage (qu’on doit à l’écrivain Vasile Alecsandri) dit que « le roumain est né poète ». Vous pouvez le vérifier dans cette anthologie, à vos risques et périls : la beauté des images peut être contagieuse.

Auteur : Radu BATA
Titre : Le blues roumain Vol. 2
Anthologie désirée de poésies

« Le blues roumain » ne finit jamais : sa source ne peut tarir qu’avec la fin du monde. Car la poésie est chez elle en Roumanie : la personnalité la plus admirée du pays est un poète, Mihai Eminescu, il y a des rhapsodes à chaque coin de rue, du Cimetière Joyeux de Săpânţa dont les drôles d’épitaphes ne manquent pas de poésie jusqu’à la statue d’Ovide, le chantre des amours exilé au bord de la Mer Noire. La densité des rêveurs au mètre carré n’a pas d’équivalent sur le globe : au fin fond des Carpates, on fait des plans avec des comètes.

Auteur : Radu BATA
Titre : Le blues roumain Vol. 3
Un pays diablement étrange aux héritages multiples… un creuset d’influences. Un pays qui échappe à la systématisation, qui inquiète, déroute, séduit. Un pays où les fantômes se promènent toujours... et les poètes se relaient au comptoir de la dérision pour balayer la mauvaise idée, créer l’audace et rire même de ce dont on n’ose pas rire sous d’autres latitudes.
- Muriel AUGRY

La poésie roumaine est là. Urgente et bien vivante.Le peuple roumain a transformé la souffrance en « devoir de vivre », joie de créer, alors il est là, tout entier poète, derrière chaque table de café, derrière chaque croissant de lune. Je lis de la poésie roumaine et me voilà déjà à l’aéroport, avec des pieds et des ailes dans chaque avion et je suis comme les anges car je voyage léger, avec seulement un poète roumain dans mon sac pour lire l’avenir.
- CALI

Auteur : Radu BATA
Titre : Le fou rire de la pluie
Auteur franco-roumain d’une douzaine de livres divers – roman, conte, journal, proses courtes, traductions –, Radu Bata est l'inventeur des poésettes (poèmes sans prise de tête), espèce lyrique bricolée pour réconcilier les lecteurs avec la poésie.

Son premier recueil, Le philtre des nuages et autres ivresses, a été « Prix du Salon du Livre des Balkans ». D’autres ont suivi, en français et en roumain, lui apportant la reconnaissance d’un public séduit par ses textes actuels, joueurs, pleins d’empathie. Le fou rire de la pluie est comme un orage d’été qui donne aux poumons la fraîcheur salvatrice, un alambic de sujets et de styles jubilatoires qui contient bien des pépites.

Auteur : Henry BAUCHAU & Marie-Agnès KOPP
Titre : La route
"Le vrai miracle est de marcher sur la terre",
Houeï-Neng, en exergue à La Chine intérieure

"Mes mains palpent le sol ancien, les hommes des millénaires
Ont peu à peu creusé cette forme intérieure,ce lieu
où je me tiens pour mon temps d'ignorance."
Henry Bauchau, extrait de La Chine intérieure.

Auteur : Régine BEAUVAIS
Titre : Goût du soleil à cœur
Créations de Marc BERNOL

Pour que vivent les mots

Les fenêtres du monde
Regardent les mots en peine
L’âme hisse des voiles,
Épitaphes suspendues au silence,
Les larmes de cristal se perdent
Dans les pages oubliées.

Un jour respire la révolte
Au diapason de ton corps à vif.
La grêle touche le cœur,
La tempête arrache le poète à la torpeur,
Le souffle d’un possible
Fait vibrer des mots neufs
Oui, la poésie est au cœur de la vie !

Auteur : Régine BEAUVAIS
Titre : Sur chaque rive, un appel
Créations de Marc Bernol

Îles

Je salue les pêcheurs de soleil,
Les semeurs de voiles embrumées
Glissant sur l'eau,
Effleurant les espaces, sans esprit de conquête,
Près des rochers en garde
Éreintés de tempêtes.
Les beaux jours sont là
Après les heures sombres,
L'île dessine son âme en voie de guérison,
Île précieuse depuis la nuit des temps,
Île de vie rendue aux coraux, à la pureté des vagues,
L'écume enroule de blancheur ses contours uniques.
Île intérieure, au fond de nos cœurs,

Auteur : Régine BEAUVAIS
Titre : Un sourire en tête
Ton ombre souveraine
Apparaît au Levant.
La porte dérobée
De souvenirs lointains
Délivre sa lumière
Et je ne vois que toi.

Née à Alençon dans l’Orne, Régine Beauvais a été professeur d’anglais dans plusieurs lycées et collèges de l’Orne. Elle a vécu un an en Angleterre et a également organisé des échanges linguistiques avec des lycées norvégien, danois et polonais.
Passionnée aussi par sa langue maternelle, elle a participé à un concours de poésie à l’occasion de la Biennale du Prix Laplace à Lyon en 2008 et a remporté un prix.
Cinq recueils ont suivi, édités par l’Atelier de Groutel à Champ- fleur, Voix Tissées à Montrouge.

Auteur : Selma BENDADA
Titre : Pour un piano sans cordes
Avec ce premier recueil, l’auteure parvient à nous surprendre à chaque poème traversé par un même fil rouge qui, paradoxalement, nous amène là où nous pensions ne pas pouvoir aller. Selma Bendada possède le don de percevoir des images, elle interroge l’irréel pour trouver des émotions qui, au final, font sens et nous mettent en présence d’un univers qui n’appartient qu’à elle, à cette poétique qui dit les choses à l’envers pour que, par le mode de l’intuition, nous les remettions à l’endroit. Les mots ici sont plus qu’une force mais une puissance salvatrice. Chaque poème nous convie à partager un sentier essentiel dont Selma possède le secret et la clé métaphysique qui nous éveillent peut-être à nous-mêmes.

Auteur : Eva-Maria BERG & Philippe BARNOUD
Titre : Edinburgh
Je me souviens d’une ville populeuse et criarde aux odeurs de distillerie, une scène plan­tée grand nord, battue par des averses froides à déclencher les rires, Edinburgh.

Il est une autre Edinburgh, silencieuse et pourtant bruissant dans l’invisible des chants des révoltés et des marins. C’est l’empreinte envahissante de l’Histoire, toute en reflets de fenêtres et suintements de murailles, ses coupe-gorges attendus et le fourmillement des spectres qu’on aime voir gigoter dans des cimetières fantasques. Là comme dans toute ville, les canons demeurent pointés sur le peuple des rues en contrebas.

Auteur : Dominique BERTRAND
Titre : L'art de la foudre
Le nu s’en va lui-même, écrit Dominique Bertrand en L’art de la foudre. Avec lucidité, saisissons les photophores de la voie lactée. Sensibilité récurrente à l’incommensurable. Hésitons devant les infimes infinis pour retarder le poème dans le temps qui vierge. Après équivalents verbaux et autres graphies, usons les points de suspension pour plus de lucidité. M’onde ? En exciser le moi pour en délivrer l’onde. De convulsions mentales en contemplations sous-jacentes, nous lisons le poète sous oscillations réverbérations. La chair condense l’imminence. Poudroiement d’un style sur son objet avec trans-apparitions lexicales. Du nom qui n’homme. Concordances ontologiques et évidences lumineuses. Au miroir des hâtes où tout abîme, suivez le silence. Le plus fin, le plus blanc. Il est grand temps, toute honte bue, d’en venir à.

Auteur : Geneviève BERTRAND
Titre : A bouche décousue
Née à Montpellier, à proximité de la terre cévenole, termine ses études de philosophie à Paris, qui se révèle la ville de toutes les découvertes – entre autres celles de la danse moderne, des arts martiaux, de l’ikébana, de la peinture contemporaine… rencontres qui habitent toujours sa démarche.
Le retour dans le midi en 1983 constitue une réconciliation intérieure d’où jaillit l’écriture. Aime jardiner, écoute pousser les plantes comme on écoute pousser les mots. Croise avec joie son travail avec celui de peintres, chorégraphes, musiciennes.

Auteur : Frédéric BESNIER
Titre : L'hivernant
L'écriture ciselée de Frédéric Besnier, dont L'hivernant est le premier recueil publié, nous mène sur les sentiers de la nostalgie en lien avec l'enfance et le sentiment amoureux qui est une affaire très sérieuse quand on a dix-sept ans, et plus... La sensibilité du poète qui penche parfois vers une douleur exquise ne peut laisser indifférent le lecteur en quête d'intériorité. La consolation, c'est la nature comme ressourcement, l'esprit c'est l'écriture venue du sang de la terre. Frédéric Besnier n'a pas encore posé le dernier mot à l'édifice de sa parole poétique.

Auteur : Nicolas BLANC
Titre : Le calme dans la tempête
Avec ce nouveau recueil, Nicolas Blanc interroge notre véritable identité, et utilise un langage poétique qui nous invite à dépasser notre savoir comme pour nous donner les clés de l’intuition ouvrant les portes à nous-mêmes.
La poésie de Nicolas Blanc est éminemment morale dans le sens où elle dépasse toute morale et pioche au cœur de cet intime qui nous permet de voir en nous ce que nous savons déjà mais ne pouvons exprimer. On pourrait presque parler de poésie salvatrice avec ses trouvailles et qui éveille le lecteur à chaque page, à chaque strophe même. Poésie métaphysique qui évite sagement le lyrisme pour nous donner à ressentir l’instant et frapper le lecteur dans son cœur spirituel. Une poésie rare…

Auteur : Nicolas BLANC
Titre : Une lassitude émerveillée
Avec ce nouveau recueil, Nicolas Blanc explore le spirituel, celui qui vit en nous, souvent caché, sans Dieu, sans pourquoi.
Et pourtant ces poèmes rallument quelque chose d’essentiel, à la fois immense et silencieux.
Les mots de l’auteur creusent en nous comme des sillons qui vont autant vers notre gloire que vers l’intimité de l’indicible.

« Le divin sans Dieu ma foi, c'est un Vide
rempli de merveilles sans pourquoi
qui tombent des poches trouées du vent.

Auteur : Anne-Lise BLANCHARD
Titre : Les jours suffisent à son émerveillement
Dans le paysage poétique actuel, Anne-Lise Blanchard occupe une place à part et de choix. Rares sont les poètes qui, en utilisant les mots dans leur sens premier, fassent advenir le merveilleux dans le quotidien, par une présence au monde qui fait d’un moment fugace, voire banal, une épiphanie. Instant simple au prime abord par son côté anodin, et métaphysique si l’on accueille la charge émotionnelle qu’il porte dans sa simplicité même.
Anne-Lise Blanchard transcende donc le quotidien jusqu’à lui donner valeur d’universel. Elle sait, par l’économie de sa poétique, amener le lecteur à accueillir la beauté fragile d’instants singuliers constitués en mémoire.

Auteur : Anne-Lise BLANCHARD
Titre : Soliloque pour ELLES
Estampes numériques : Dominique Deboffle

« il y a des jours inhabitables quand la phrase s’englue
ne trouve pour béquille qu’une
image
inhabitable
pour une surface de peau
consommée
qu’en secret
les doigts cherchent à tâtons »

« Je cherche ce que j’ai et ce que je n’ai pas
confondant l’un et l’autre
l’autre se fondant en l’autre

avec l’impatience de l’innocence je cherche ce qu’encore ne trouverai pas je cherche ce que la nuit a effacé
le vent arraché toi aspiré ne laissant à ma recherche qu’enveloppe vide »

Auteur : Ana BLANDIANA
Titre : Clair de mort
Traduction de Mihai Zaharia
Adaptation de Gérard Bayo

Avant-propos de Jean Poncet
Préface de Ion Pop

Nous sommes heureux de republier aux Cahiers Bleus cet ouvrage d’Ana Blandiana.

Ainsi les Cahiers restent fidèles à la poésie roumaine qu’ils ont tant soutenue depuis leur création.

Poète emblématique, inscrite dans l’histoire de la Roumanie, Ana Blandiana porte dans son écriture une flamme fragile que rien ne parviendra à éteindre.

Auteur : Jean-François BLAVIN
Titre : La bourrasque et l’arc-en-ciel
Préface de Maggy de Coster

Dessins de Nicole Durand

Avec ce nouveau recueil, Jean-François Blavin se fait observateur attentif de la ville et de la nature, une manière aussi de s’interroger, d’entrer en lui comme dans un espace intime pour en extraire la sève créatrice. Chaque poème est soigné dans sa forme avant de faire sens par un flux d’images et de correspondances. Ce poète affectionne les thèmes, des points de départ avant d’y mettre un souffle maîtrisé et comme pour nous faire vibrer entre la nuit et l’aube. Fait rare dans la poésie d’aujourd’hui, il cherche et trouve une musicalité juste qui accompagne le lecteur dans un cheminement esthétique. Jean-François Blavin est poète dans le sens le plus profond du terme, c’est-à-dire qu’il crée des chemins et ouvre des voies avec une profondeur mystérieuse qui le dépasse sans jamais se départir du réel. À chacun de ses souffles jaillit une étincelle alchimique qui lui permet d’interroger aussi bien « l’écume » que « la rive neuve et heureuse » de nos espoirs.
- L’éditeur

Auteur : Jean-François BLAVIN
Titre : Oscillations vagabondes au crépuscule
Préface de Laurent Desvoux D’Yrek
Dessins originaux de Nicole Durand

Jean-François Blavin nous incite à renouveler notre regard sur nos contemporains et les injustices et inégalités persistantes de notre société. […] La transe, celle qui animait le jeune homme dans ses nombreuses lectures, est ce vagabondage de l’esprit poétique, par ses oscillations, elle rend sensible la complexité du monde en même temps que sa beauté ; le crépuscule, comme l’aube, est ce moment de passage, de bascule entre lumière et ténèbres…
- Laurent Desvoux-D’Yrek (Préface)

Auteur : Christiane BODET
Titre : Miettes
Avec ce premier recueil, Christiane Bodet occupe le terrain de la poésie avec cette manière bien à elle d'aborder toutes les dimensions, celles des mots, du voyage et de la profondeur en soi. Tout est poème dans la vie de Christiane Bodet, tout est fait pour qu'opère la magie des sentiments et des sensations qui la traversent comme autant d'intermèdes. Chaque poème de ce recueil est une salve salvatrice ou un jet de lumière musical qui nous arrivent dans les yeux pour nous chanter un voyage intérieur ou un paysage ou un sentiment avec une sincérité qui touche le cœur.

Auteur : Pierre BOENIG-SCHEREL
Titre : De l'attente et Après
Traduit de l’anglais par Maïa BRAMI

« Maïa , m’a confié Pierre, j’ai besoin que mon recueil paraisse en français. Et tu sais qu’à mon âge, chaque jour peut être le dernier. »
J’ai entendu la nécessité, le besoin impérieux de faire témoignage, œuvre, dans la langue de son enfance — qui n’est pas sa langue natale, ses parents parlaient allemand et yiddish —, celle de ses jeux sur les trottoirs parisiens avec son premier ami ; la langue des bourreaux aussi, celle des policiers qui ont envoyé son père, Aba Scherel, au camp de Drancy, d’où il sera déporté vers « une destination inconnue » : d’Auschwitz, il ne reviendra pas. Pierre a échappé de peu au même sort funeste grâce à l’ingéniosité et au courage de sa mère. Des années plus tard émergent ces poèmes, catharsis à son traumatisme de guerre, tentative pour retrouver son identité perdue dans les dédales de l’Histoire.

Auteur : Gabriel BOKSZTEJN
Titre : Le chant des ferrailleurs
Précédé de Je voudrais que Paris brûle

Extrait de l’ouvrage

Si on accueillait nos pas
comme on recevait jadis l’inconnu
lui offrant mieux que du pain
la chaleur de ce foyer
qu’il avait déserté
à l’aube de son départ
on se rencontrerait
de nos mille visages
et par la totalité de soi
notre salut
se présenterait à nous
pour qu’un jour
le pain
à l’odeur familière
nous accorde enfin
une place sur la terre.

Présentation de l’auteur

Auteur : Marie BOTTURI
Titre : Sous les paupières du sable
Avec ce nouveau recueil de poèmes, Marie Botturi met en relief la liberté de toute une expression où l’on décèle une entente quasi mystique entre poésie et liberté. Cette poète est en quête constante de transcendance, ses poèmes où la nature festoie, où la quête métaphysique fait sens au chant ouvrent les chemins d’une poésie sans servitude. La nature est un chemin vibrant de création, c’est elle qui guide ses pas, engendre les souvenirs des êtres chers. On y décèle une secrète entente entre émerveillement et liberté absolue qui forme peu à peu tout au long du livre un chemin salvateur pour se libérer de soi. Marie Botturi plonge au cœur d’elle-même dans l’inconnu d’une inspiration qui est ici un révélateur de formes en renaissances où tout est sacré et à la fois reconnu pour mieux renaître. Telle est peut-être l’essence même de cette poésie.

Auteur : Patrice BOURET
Titre : Jonas suivi du Chemin des ombres
Dans ce recueil, Jonas est le personnage principal qui donne son nom à l'un des livres de la Bible, et qui est envoyé par Yavhé vers Ninive.

Comme le précise Henri Meschonnic, Jona fils d'Amittaï, ces noms ont une signification biblique. Jona signifie « colombe » et Ninive, « Ninveh », signifie « la demeure du poisson ». Mais la quête n'est jamais finie et les appels nous mettent en route.

Patrice Bouret, par la force d’une poésie ininterrompue, nous convie à la fois à une fête de langage et à une attention au concret. Une force merveilleuse, quasi intemporelle, ressort de cette poésie toujours en recherche et en surprises pour nous faire découvrir un texte biblique « rechanté » par le poète.

Auteur : Patrice BOURET
Titre : Nous savons que nous sommes aveuglés
Alors
Marcher comme on voit le soleil baliser l’horizon
Tracer un chemin dans les herbes mélangées du sentier sinueux
Arrêter de murmurer les misères du moment pathétique
Car la cité des rêves ne lui revient pas

Refaire le silence avec ses propres mots de craie et de silice
Rassurer avec le tissu soyeux des énigmes
Car ils n’auront plus cours dans les saisons futures
Une drisse
Une hampe
Monte lentement
Et les voiles prennent en charge
Les élans promus aux courses lointaines

Auteur : Maurice BOURG
Titre : L'œuvre poétique 1956-1991 suivie d'Inédits
Présentation de Marc VAUTION

Redonner à lire l’œuvre poétique de Maurice Bourg nous a semblé un acte nécessaire : quelle façon plus appropriée de célébrer le centième anniversaire d’un poète ?

Tout au long d’un cheminement de trente-cinq ans (1956-1991) et de onze recueils parus, cette œuvre se présente comme une louange à la Parole poétique dans ses diverses manifestations. Qu’il s’agisse de dire son bonheur face au monde minéral (Jeu de Francheval, Pour une minéralogie), de déchiffrer le message que porte la voix de la rivière (Tardoire), qu’il entreprenne de peindre les tableaux changeants qu’offre la forêt (Saisons qui portez tout) ou de redonner vie à ses racines ardennaises (La nuit s’écarte, D’aubes qui fondent en mémoire), il associe dans sa démarche approfondissement et recherche passionnée de la transparence.

Auteur : Georges BOURGUEIL & Hubert FREALLE
Titre : Conversation out

Auteur : Laurence BOUVET & Jean-Louis GUITARD
Titre : Anthologie de l'intime
Cette anthologie présente l’univers de trente-trois poètes contemporains et prétend à l’intime sous toutes ses formes : l’amour, l’humour, la mort, la vieillesse, l’enfance, le rêve, la maladie… et pourquoi pas le rire dont la compréhension, et comme phénomène caractéristique de l’être humain, était si chère à Bergson.
Nous rendons un hommage particulier à Marie-Claire Bancquart qui nous quittait au moment de la finalisation de l’Anthologie de l’intime. Elle nous avait confié ses derniers poèmes en toute amitié. C’est avec une vive émotion que nous les publions ici.
- Laurence Bouvet

Auteur : Laurence BOUVET & Jean-Philippe TESTEFORT
Titre : Ellipse par le cœur
Encres de Valérie THÉVENOT

Lorsque deux continents se rencontrent sous un soleil pourpre…

Auteur : Laurence BOUVET
Titre : A hauteur du trouble
Avec ce nouveau recueil, Laurence Bouvet tente de saisir et de décliner les arcanes du désir. L'écriture du poème invite au seuil d’une présence charnelle, entre pudeur et audace, entre dévoilement et retenue, dans une tension, un souffle où le corps de la femme ici tout en suavité, en profondeur de l’instant, éclaire jusqu'aux racines de ce dérèglement des sens qu'est le désir. Il faut laisser ces poèmes agir en nous comme une sève lente ou comme une déflagration progressive de ce que nous croyons être quand le désir nous gagne. Dans ces poèmes, l’auteure nous donne à vivre que si tout est langage alors tout est désir.

Auteur : Laurence BOUVET
Titre : Anthologie du rêve
S’il fallait justifier la valeur d’une anthologie thématique, on pourrait dire immédiatement qu’elle démontre la diversité des sensibilités s’exprimant sur un même sujet. Pourtant, comme l’écrit Laurence Bouvet : “… au fil de la lecture, une harmonie s’exprime ici qui n’était ni tout à fait prévisible ni tout à fait voulue en tant qu’intention de lisser toutes les plumes en présence dans le sens d’une ligne éditoriale donnée.“

Il revient à présent au lecteur de répondre. C’est lui qui tissera ou non le fil qui relie les sensibilités ou les écritures qui semblent s’assembler naturellement. La poésie moderne qui a libéré le langage laisse une part grande à l’interprétation, à la suggestion. Le lecteur peut alors interpréter par le filtre de ses émotions passées ce qui fait sens en lui.

Auteur : Laurence BOUVET
Titre : Dans le tremblement du seuil
La lumière est oblique

Et matinale

Un chat errant traverse ma nuit

Le soleil rougeoie sur le ventre des mouettes
Quand le jour décline

Sur le sable les ombres sont des mirages

Je n’ai toujours pas
De mains pour les saisir

Dessin de couverture: Jean-Louis Guitard

Auteur : Laurence BOUVET
Titre : On ne sait pas que les mères meurent
Ce récit est un récit de deuil. L’auteure voit sa mère en rêve ou peut-être l’imagine-t-elle en rêve. Chaque chapitre apparaît dans une douceur apaisante comme si le deuil et la douleur étaient ailleurs, enfouis dans le tréfonds d’un travail sur soi-même.
Aucune trace, aucun indice n’échappent à la narratrice. Elle constate : « Le rêve dévoile autant qu’il dissimule ». Le rêve de la mère est multiple et peu à peu le puzzle se construit et se déconstruit vers l’acceptation de la perte. L’écriture l’emporte sur l’absence, elle trace un chemin vers le souvenir. Laurence Bouvet respire les mots. Elle les connaît comme d’autres connaissent les fonds sous-marins ou le désert. De leur simplicité jaillit la profondeur, la magie opère et la lecture de ses rêves finit par capter quelque chose d’indéfinissable en nous, que l’on ne peut nommer, au-delà des mots et qui nous enseigne qu’« être vivant c’est être séparé ».

Auteur : Marie-Ange BOUZINHAC DE LACAZE
Titre : Je danserai
« Ce beau parcours d’une vie de passion, Marie Ange Bouzinhac de Lacaze nous le livre sans tabou, dans la nudité des mots et la force du verbe créateur. Les poèmes s’égrènent, comme un rosaire joyeux et douloureux, au fil des saisons et des amours d’une vie animée par le désir de Vivre. La génération marquée par la nouvelle vague, celle d’À bout de souffle et de Bonjour tristesse se retrouvera dans le rythme cahotant des vers contant l’initiation amoureuse symbolisée par la halte sur la plage vierge. »
- Georges Passerat, Mainteneur des Jeux Floraux, Académie des Jeux Floraux de Toulouse ; Majoral du Félibrige. 12 Septembre 2021.

Auteur : Brigitte BRAMI
Titre : Ouvre-moi
Poèmes à crier

Ouvre-moi
J’ai faim
J’ai froid
Il fait nuit
Il ne fait pas assez nuit
Il ne fait pas assez froid.

Ouvre-moi tes bras
Ouvre-moi tes jambes

Je crois qu’à l’heure qu’il est
Ils tirent sur les trottoirs
Avec leurs mitraillettes
des mots sans importance

Et si la poésie, avant toute chose, rassemblait le poète, le relevait ? Poèmes de jeunesse (1980/1990), âpres mais ô combien justes, de cette justesse ébouriffante, sans fioritures. Les mots glissent du silence intérieur où s'écrit le poème à la révolte d'une jeune âme qui parle avec toutes les larmes de son corps. Dans ces textes sans compromis d'une toute jeune femme s'annoncent déjà la maturité, la hargne et l'audace avec lesquelles Brigitte Brami compose son œuvre d'écrivaine.
- Francis Vladimir

Auteur : Jacques BROSSARD
Titre : D'après nature
Avec ce nouveau recueil, Jacques Brossard nous invite à découvrir la poésie comme un territoire inconnu dont lui seul pourrait détenir la clé. Pourtant plus il lit, plus le lecteur découvre finalement que le poème fait sens par la suggestion ou par le pouvoir des mots.
Chaque texte surprend par sa justesse et agit comme le catalyseur d’une nouvelle source.
Oui chaque poème laisse venir en nous comme une émotion nouvelle qui nous met peu à peu en résonance avec le monde.

Auteur : Jacques BROSSARD
Titre : Patio pour l’instant
Froid de janvier
En grande intelligence avec les bêtes
Et leur beauté sans histoire
Qui vont par quatre
Sous l’alizée et les vents d’est

Auteur : France BURGHELLE REY
Titre : Lieu en trois temps suivi de L'Un contre l'autre : Gegenüber
il reste le nectar des émotions passées
comme un vertige je suis
quand tout m'a trahi
au milieu des ruines
avec sur les lèvres mon chant
et les mots qui me restent comme
une dernière rencontre

je veux bâtir cette mémoire
mon monument plus qu'une rose
oubli oblige

Auteur : France BURGHELLE REY
Titre : Petite anthologie
Confiance
Patiences
Les Tesselles du jour

Poèmes et versets s'élèvent ici comme des hymnes à la vie, découverte de soi dans tous les possibles. France Burghelle Rey nous donne à voir que sa vision peut se démultiplier dans une démarche instantanée de lyrisme et de transgressions.
Concerts de mots qui font aussi silence ou tracent autant de courbes qu'il nous incombe de suivre à notre mesure. Ces recueils que les éditions Unicité ont choisi de publier nous amènent à lire en nous-mêmes un monde en fusion de sensations nouvelles où l'écriture nous ouvre peu à peu à d'autres dimensions.
Le lecteur est surpris à chaque vers et peut voir ce que le poète imagine ou se laisser emporter par cette inspiration qui chante puis annonce des correspondances sonnant comme des vérités jamais apprises pour nous laisser entrevoir des sens cachés.

Auteur : François BUSIER-ROUGE
Titre : 14 Le Chant de ma terre
Avec ce travail poétique, François Busier-Rouge nous amène peu à peu au ressenti de la guerre 14-18 en nous racontant les hommes et leur désespérance. La cruauté de la guerre est présente dans ces vers qui lancent comme des salves douces pour toucher le cœur, nous frapper d’émotion.

Beaucoup de poèmes ont été écrits dans les tranchées et sur les tranchées, mais ce que nous propose ici l’auteur est un hymne à la mémoire de cette guerre dont les mots posés avec précision agissent en nous tels des frémissements.

Auteur : François BUSIER-ROUGE
Titre : Atteinte des corps
Avec ce nouveau travail poétique, François Busier-Rouge explore les corps, et laisse les éléments venir à lui. Tout est mesuré, rien n’est laissé au hasard d’une pensée abstraite, parce que chaque vers résonne avant de faire sens en nous. Sa poésie tout en force exprime une douceur incursive qui est comme une musique permenente et qui nous interroge pour faire son chemin jusque dans le silence entre chaque vers.

ainsi
le temps s'étend
sans lustres et sans mystères
en un mouvement primé d'absolu

Auteur : Yanna BYLS
Titre : Fragments d'infinis, pépites d'éternité
D’une poésie chamanique luxuriante, l’autrice nous emmène en voyage dans l’univers insondable de la conscience. Grâce à des rituels, des cérémonies, des invocations ou des réflexions métaphysiques, elle nous ouvre une voie originale et sensitive, inspirée de pratiques chamaniques et d’initiations spirituelles. Chacun sera alors invité à cheminer à la découverte des parts de soi restées dans l’ombre et à dévoiler au grand jour, l’irradiante lumière de sa beauté unifiée. Ses mots canalisés aux ondes envoûtantes s’apparentent à des incantations magiques qui sauront résonner sur le tambour du coeur des chercheurs de vérité. D’une plume lyrique et exaltée, l’écrivaine nous invite à plonger dans la spirale des infinies possibilités de l’incarnation, dès lors que nous laissons rayonner le soleil de notre diamant intérieur. Ce recueil mystique devient alors une ardente prière, un chant onirique, une aventure alchimique qui fait écho au désir d’un Nouveau Monde, dont les paradigmes d’amour apparaissent comme l’ultime destination pour une guérison spirituelle de l’humanité. Une ode au sacré pour se souvenir que nous sommes tous les gardiens de la Terre sous les étoiles éternelles et des semeurs de joie dans les jardins de la vie.

Auteur : Michèle CABANE
Titre : La mer comme personne
Laisser, autant que possible,
ce qui remonte des abîmes profonds
et des mystères insondables,
nous recouvrir, nous inonder, nous submerger
par de nouveaux désirs.

Née le 31 décembre 1944 à Vandœuvre.
Conseillère en relations humaines, Michèle Cabane a commencé à se passionner pour la photographie et l’écriture à l’âge de la retraite…

Auteur : Michèle CABANE
Titre : Le ciel comme personne
à chaque instant il se passe quelque chose
des passages des coulées des cendres
s’ouvrent et se referment
soufflés
par un vent vieux de millions d’années
sur la terre comme au ciel

Née le 31 décembre 1944 à Vandœuvre.
Conseillère en relations humaines, Michèle Cabane a commencé à se passionner pour la photographie et l’écriture à l’âge de la retraite…

Auteur : Isabelle CAMARRIEU
Titre : Caractères expensifs
À travers « Caractères expensifs », Isabelle Camarrieu se donne carte blanche et abat ses cartes. Thème après sujet, l’auteure collectionne les éternités de poche et veut Être : drôle de métier, vous me direz ! Assemblé façon puzzle, ce livre est une composition d’observations agglomérées en tableau synoptique d’informations. De jets émotionnels en voie de faits comment s’orienter, se googeliser… ? nous rappelle-t-elle. L’auteure nous ordonne de bien se dissoudre dans le déplacement mais, attention, nos neurotransmetteurs devraient se disperser en un brouillon ! Tentez de recopier cet écosystème du rêve sans soupçonner son Je. Vous devriez vous y retrouver !!

Auteur : Isabelle CAMARRIEU
Titre : Des nouvelles du moi
À travers Des nouvelles du moi, Isabelle Camarrieu imbibe ses mois en différé ! Désormais ils seront décentralisés, inter- actifs, transversaux, participatifs, rhizomiques, proliférants, intertextuels, propulsifs et inachevables dans tous les sens du derme !! Saisissant les ondes dans de petits boitiers portables pour givrer les paroles / Nous avons créé des données toutes numérotées, voilà à quoi panse notre poétesse ! Dans quel État du Moi, réside la Question ?!! Nous en recevons la réponse à grands jets d’interrogations cocasses et si fines !! Sur leurs scènes en terreaux d’hypothèses / Nous interrogeons leurs trésors d’invention, écrit-elle sur un Plan séquence muet /Sur étirement noir pour Faire la lumière sur cette histoire ! Le cerveau de l’auteure conclut à une litanie de questions auxquelles elle répond et éternue par une escadrille d’exclamations ! Mais l’air dément tous ceux qui ont de bonnes raisons de n’a pas avoir tort !! La poésie est un pouls … Pirouette, elle sourit et la voici disparue ! Vous pensiez vraiment l’avoir vue ? Isabelle Camarrieu fournit les réponses mais vous êtes-vous munis de questions ?

Auteur : Laure CAMBAU
Titre : Le manteau rapiécé
L’auteur a entrepris en 2014 un pélerinage au Mont Tomori, une montagne sacrée d’Albanie, et tissé des liens privilégiés avec les Bektachis, ces frères balkaniques des Soufis.
Ce voyage, à la fois réel, intérieur et initiatique, lui a inspiré ce livre inclassable, long poème où les vers de l’auteur font écho aux psaumes bektachis. Entre les parties purement poétiques du livre, s’intercalent des chapitres plus prosaïques : reportage sur le grand pèlerinage, florilège d’histoires, anecdotes et contes bektachis « recueillis » sur place. Un clin d’œil à la littérature orientale, où l’alternance entre prose et poésie est traditionnelle.
« Le manteau rapiécé », ou la belle leçon de tolérance de cette religion syncrétique, où se mêlent christianisme, islam modéré, chamanisme, animisme et bouddhisme, un « Voyage au fil du souffle », en suivant la voix(e) poétique des bergers et des derviches, qui nous entraîne toujours plus loin vers le « Carrefour du labyrinthe ».

Auteur : Patrick CANHAN & Pablo de Poblette
Titre : Psycho-Pablo-Micro-Mutant-Immateriel-Erotikus-Culturel-Errant-Rose
« Lors du Festival international de la Poésie de la ville de Sète (sud de la France), le 29 juillet 2016, j’ai rencontré un poète lumineux, Pablo de Poblette. Un homme qui immédiatement m’a semblé un Corsaire authentique au service de la plus noble cause, cause solaire que je ne pourrais même pas pouvoir définir à vrai dire… une « cause à effet » en tout cas !
Aimant profondément les artistes, les enviant pour leurs si éloquentes différences et leurs désirs de nous faire franchir certaines frontières, je lui ai donc demandé de m’autoriser à le photographier durant ce 29 juillet de l’an 2016. En fait, un challenge que j’aime dans mes approches photographiques avec certains artistes, dont l’âme me paraît si belle, m'offrant des instants qui me donnent l’occasion de me sentir vivre intensément leur prophétie, leur folie, leur humanité. »
Extrait de l’avant-propos de Patrick Cahan

Auteur : Carolyne CANNELLA
Titre : L'instant s'étoile sur l'envol du temps
Laissons-nous emporter et franchissons le seuil de ce florilège poétique se présentant à nous en deux temps. Le simple titre de cette petite perle irisée « L’instant s’étoile sur l’envol du temps » est déjà le prélude d’une invitation à un lumineux voyage intemporel. Telle la mélodie d’un luth sur la partition du vent où le silence s’incline.
La palette poétique de Carolyne Cannella est de délicates nuances, sensible comme la plume qui la transcrit et nous enivre de ses fragrances oniriques.
L’écriture est synthétique, sobre, réfléchie, rehaussée par de solides métaphores. C’est une expression libre, même libre de ponctuation, pourtant encore attachée à la musicalité de la rime. Petits joyaux où chaque facette ciselée brille de tous ses éclats.

Auteur : Carolyne CANNELLA
Titre : Obscur Éclat
Tout ce texte est un hymne à la parole, à la vie, à l’envol, et à la mort, qui n’est pas la fin, mais un départ vers l’ailleurs, le ciel, la pureté.
Je perçois partout la « fuite des parfums / et des sons », le sens du temps qui glisse, le velouté de satin de notre passage par ce monde :

Et je vais …
comme une aube se diffuse
embrasée de lumière

Et alors Carolyne Cannella l’affirme de toute son énergie : « Vivre est bien ailleurs », où le poète croise la Beauté, intense, flamboyante, en captant la profondeur des choses.
La mort devient « un soleil » « à l’instant du r-éveil », en confirmant que « le sage est aussi un fou ».

Auteur : Olivier CANTENYS
Titre : Le vol du Colibri
Avec ce premier recueil de poésie, Olivier Cantenys nous donne à découvrir une écriture avec un lyrisme maîtrisé. Les émotions ont main mise sur cette poésie qui ouvre tant de portes sensorielles sur la peinture. À l’image justement de sa peinture tout en couleur, les poèmes d’Olivier Cantenys tentent avec bonheur des incursions dans les correspondances et les sentiments que distille à chaque strophe sa poésie, comme s’il était en proie à quelquechose de plus fort qui serait même au-delà des mots. Le lecteur ne peut que le suivre dans cette quête de transcendance.

Auteur : Carole CARCILLO MESROBIAN
Titre : 28 jours à Yahidne
Dans les profondeurs de la guerre en Ukraine

À Yahidne, un village situé près de la ville de Chernihiv, les soldats russes ont enfermé tous les habitants du village (368 personnes) dans le sous-sol de l’école et les y ont maintenus pendant 28 jours. Chaque habitant disposait d’environ 0,5 m2 et a été contraint de vivre dans ces conditions pendant près d’un mois. La majorité d’entre eux ne pouvaient pas s’allonger pour dormir. L’air, la nourriture et l’eau manquaient cruellement. Dix personnes sont mortes au cours de ces tortures, et certains corps ont été conservés dans le sous-sol avec des personnes vivantes pendant un jour ou plus, entassés à côté de l’endroit où dormaient les enfants. Il s'agit de l'un des nombreux crimes de guerre russes au cours desquels l'armée russe a privé les Ukrainiens de leur dignité, les a tués ou les a conduits à la mort.
- Volodymyr Yermolenko, Président de PEN Ukranie.

Auteur : Carole CARCILLO MESROBIAN
Titre : L’Ourlet des murs
Dans L’ourlet des murs, la plume poétique de Carole Carcillo Mesrobian infuse ces fumées désertiques des accomplissements. Que faire de nos maturités dissidentes lorsque nous sommes appelés à l’intensité ? Dis-moi / est-ce renaître / est-ce ceci de su, nous demande l’écrivaine éprise et aux prises avec une substance indomptable. Les rêves grandissent-ils entre des mains usées … ? interroge-t-elle. À renfort de mots charriés dans les veines comment ajouter une suite au ciel lorsque la terre nous gave et nous grave ? La poétesse pose l’espérance comme l’ultime équation après infini réversible. Sa plume somme les genèses et institue les oublis, dernier refuge avant la nuit. Vers définitifs et symptômes irrémédiables de cette échéance qui ne nous a pas comptés.
L’air rompu / Insiste à étouffer / son incantation vibratoire / sur l’inimaginable / qui nous sépare /et recommence, écrit l’auteure à bout d’oxygène.

Auteur : Claudia CARLISKY
Titre : Sur le tranchant de l’aube
“Cette écriture crée sa singularité par un authentique souffle de traversée de la chair. Les variations de la langue que génère un tel souffle font entendre une musique percussive comme autant de coups de lance d’émotion que le lecteur reçoit en pleine confrontation avec un monde dont il réalise qu’il ne l’épargnera pas.”
-Philippe Tancelin

“La démarche de Claudia Carlisky est une recherche de l’absolu, d’un infini que le poème donne à envisager, à entre-apercevoir. Elle s’abandonne dans l’espace-temps du poème, y trouvant un langage singulier pour que le poème se déploie dans sa parfaite harmonie d’images, de pensées, d’émotions, de musiques relevant d’une volonté de poétisation du monde et de la vie.”
-Jacques Viallebesset

Auteur : Michel CASSIR
Titre : à feu tenu
Dans à feu tenu, Michel Cassir pose des yeux de vapeur à grands remous de dieux croissants du Mexique et d'ailleurs. Les dessins de Saad Ghosn hissent nos vertiges comme des rituels aux altitudes magiques. Il arrive toujours un moment / qui suit l’éclosion des couleurs /où tout devient net et uniforme/ comme l’arrivée / dans un grand livre d’images, écrit le poète dans l’émoi d’une sphère ajourée et corpusculaire. De nos ancêtres travaillés par la sueur du temps à nos hauts lignages Michel Cassir et Saad Ghosn traduisent de divins mirages en kaléidoscopes hypnotiques. Dans ce recueil nous éprouvons avec maturité la force du désert, d’ingénieux trafics d’icônes et d’amulettes, nos lignes de fuite deviennent figures fondatrices comme les promesses étranges des perspectives. Orientés par des éclairs assoiffés, nous usons nos ombres et cherchons de petites ruses comme autant de miniatures inventives. Suivons ce feu tenu où les démons du corps flambent, nous reconnaitrons cette beauté, collision de la couleur. Nous émettrons ce mystère de l’univers / affranchi par la vitesse.
- Anne de Commines

Auteur : Béatrice CATINAT
Titre : Soit dit en passant
Béatrice Catinat marche dans la ville comme on entre en poésie. Aux détours des rues, elle recueille des éclats de hasard, ces petits miracles que l’on croise souvent sans les voir : une phrase sur un mur, le reflet d'une vitrine... Avec son seul iPhone, par son regard, elle capture des instants fugaces et les révèle tels des trésors cachés. Comme l'écrit Rainer Maria Rilke dans Lettre à un jeune poète : « Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses. » 
Évadés des écrans, levez les yeux : la poésie tiendra toujours parole, laissons-lui donc le dernier mot.

Auteur : Anne-Cécile CAUSSE & Anaïs CHARRAS
Titre : Autrement que la rive
À qui appartiennent ces cervelles poétiques dont est né Autrement que la rive ?
Ces pages si sensibles et secrètes sont les rives où toutes deux, toi et moi, moi et toi, Anne-Cécile Causse et Anaïs Charras, s’échangent mélancoliques brassées de mots contre jets de figures lunaires. Anaïs laisse sa pointe s’épancher sur son insolite univers et Anne-Cécile alors le photographie en mots noirs et blancs.
Brassées de pensées écrites, réponses de traits. Brassées de phrases, réponses de traces inoubliables.
Brassées de chutes fatales, réponses en courbes de mondes d’ailleurs. Brassées de rêves réels, réponses de décalques poétiques.

Auteur : Patrice CAZELLES
Titre : Argoties
« À l’heure des communications tous azimuts, Patrice Cazelles sort la poésie des livres, la parle, l’adresse et la donne à entendre. « Je sais pas ce que c’est … c’est une langue qui parle toute seule … ça répète … elle avance pas, elle se roule dessus … elle fait d’dans … une mutation … permutation … » Produit par un locuteur vers un autre locuteur, Argoties représente le degré fondateur de la parole. Tourbillon de phrases, points de suspension, apostrophes et hypothèses, la langue se cherche, balbutie et suscite un jeu collectif. Scénique, théâtral, Patrice Cazelles multiplie les dimensions chorales, transmentales et transes tout court. Habité par ces versants de la parole, l’auteur affectionne et cultive un authentique lien social. »
- Extrait de la préface d’Anne de Commines

Auteur : Patrice CAZELLES
Titre : Zaoum
Suivi de Il ne restera que des lieux.

À travers Zaoum, Patrice Cazelles active nos membranes vibratiles où se décompose la langue tel un souffle qui nous devine et nous invente. Ces textes matriciels examinent et martèlent nos filiations dans le ressac éprouvé d'un babillement inaugural. Ici, nous n'élèverons plus de statut aux mots ! A coups de syllabes à composer soi-même, l'auteur émet le corps de la lettre par jeux de forces et extraits de résonances. À C’T’HEURE ! BON DIOU D’BON DIOU ! TOUT C’TEMPS QU’ON PASSE À VÊLER DES MORTS POUR AMPIER 2 JOURS GRAS ! C’QU’ON FAIT, CÉ TOUT DESCONFIT ! ET C’QU’ON DIT TOUT ESBAUDIT ! BETA COM’ GROSJEAN DEWAN DERRÈRE COM’ AU CIMETÈR ! Y’A PAS MÊLER TANT D’HISTOURS À S’FAIRE DESSUS ! LASSE NUIT DES CORPS À TOMBER DES NUES … Où sommes-nous atteints et générés ? Avec lui, sortons de nos sidérations carcérales et osons parler la poésie. Cette île nous advient et nous met en mouvements là où nous avons lieu de chant et de champ. Pure émotion de la langue propagée par étrangetés. Sous un récitatif ritualisé et libertaire, Patrice Cazelles nous saisit et nous dessaisit de toute compréhension. Désormais, la langue ne se refermera plus sur elle-même.
(Anne de Commines)

Auteur : Patrice CAZELLES
Titre : Zaoum (ancienne édition)
À travers Zaoum, Patrice Cazelles active nos membranes vibratiles où se décompose la langue tel un souffle qui nous devine et nous invente. Ces textes matriciels examinent et martèlent nos filiations dans le ressac éprouvé d'un babillement inaugural. Ici, nous n'élèverons plus de statut aux mots ! A coups de syllabes à composer soi-même, l'auteur émet le corps de la lettre par jeux de forces et extraits de résonances. À C’T’HEURE ! BON DIOU D’BON DIOU ! TOUT C’TEMPS QU’ON PASSE À VÊLER DES MORTS POUR AMPIER 2 JOURS GRAS ! C’QU’ON FAIT, CÉ TOUT DESCONFIT ! ET C’QU’ON DIT TOUT ESBAUDIT ! BETA COM’ GROSJEAN DEWAN DERRÈRE COM’ AU CIMETÈR ! Y’A PAS MÊLER TANT D’HISTOURS À S’FAIRE DESSUS ! LASSE NUIT DES CORPS À TOMBER DES NUES … Où sommes-nous atteints et générés ? Avec lui, sortons de nos sidérations carcérales et osons parler la poésie. Cette île nous advient et nous met en mouvements là où nous avons lieu de chant et de champ. Pure émotion de la langue propagée par étrangetés. Sous un récitatif ritualisé et libertaire, Patrice Cazelles nous saisit et nous dessaisit de toute compréhension. Désormais, la langue ne se refermera plus sur elle-même.
- Anne de Commines

Auteur : Fadéla CHAIM-ALLAMI
Titre : Les oueds ne vont pas tous à la mer
Avec ce nouveau recueil, l’auteure nous invite à suivre les oueds qu’elle nous apprend à regarder puis à sentir comme une part d’elle-même. Les oueds sont comme une cartographie intérieure de ce qui l’habite profondément. Elle nous dévoile les déchirements dus à l’éloignement de son pays natal.
En ce sens ce recueil apparaît comme une métaphore d’elle-même. Et c’est là que se situe la force de cette poésie qui va à l’essentiel en nous conviant à la fois à une simplicité et à une profondeur inouïes.

Auteur : Watson CHARLES
Titre : Le chant des marées
Watson Charles est un jongleur de mots et d'images capable d'inventer une forme à chaque pièce, chaque élément constituant le discours - ou plutôt le dire poétique.
Dieulermesson Petit-Frère

Né en Haïti, Watson Charles, poète et écrivain, a fait des études de Lettres modernes. Il est l’un des coordonnateurs de la revue Legs et Littérature. Il a publié trois recueils de poèmes et participé à plusieurs revues et ouvrages collectifs.

Auteur : Wébert CHARLES
Titre : Tous les arbres ont un trou dans la gorge
Avec ce nouveau recueil, Wébert Charles nous fait part des émotions qui le traversent non sans lyrisme pour dévoiler à la fois la profondeur et l’amplitude d’un chant discontinu qui s’exprime comme une terre à venir. Des poèmes volontairement portés au paroxysme d’une poétique émouvante, ancrée dans la force d’une émotion rare qu’il est allé chercher pour nous ouvrir à une autre dimension aspirant à la fois le lecteur et l’accompagne.

« Il y a la terre
À conquérir

Auteur : Esteban CHARPENTIER
Titre : París Paris
Ce livre de poèmes est né d’un arbre. Dans ses racines, il y a une famille qui, tout au long de sa vie, se ramifie, comme il est normal quand on est un arbre et quand on est une famille, et l’un et l’autre se sont fréquentés sporadiquement, et plus tard ils se sont perdus de vue.

Quarante ans plus tard, deux feuilles de cet arbre, généalogique et non pour autant moins arbre, se trouvent dans l’espace 2.0 dans lequel elles ont été données pour vivre, lui physiquement à Buenos Aires, et elle dans les airs français.
- Extrait de l’épilogue de Cecilia Acevedo Fuchs

Auteur : Charles-Éric CHARRIER
Titre : L’homme assis au soleil
Je me suis installé
Dans un endroit
Que j’aime passionnément
Ancré dans le Cœur

Des grains de café entre les doigts

Mes morceaux
Sont zébrés
D’orages fulgurants

Des grains de sable entre les dents

Mais qu’importe, il faut bien
Apprendre ! Jusque dans la Joie.

Photographie de couverture : Nathalie Champagne.

Auteur : Charles-Éric CHARRIER
Titre : Souple
Avec ce nouveau recueil, l’auteur écrit pour nous parler de choses à la fois proches et éloignées qui le traversent au gré d’un vouloir inattendu, de son inconscient qui peu à peu se dévoile sans qu’il veuille en faire un outil de recherche.
Il nous laisse toute lattitude d’interprétation. Alors une magie opère qui fait sens. Une série de visions tristes, drôles et parfois anti-littéraires sonnent le glas du conformisme poétique pour notre plus grand plaisir. Paradoxalement il s’en dégage comme un parfum d’intimité qui crée de l’émotion en partage. Charles Éric Charrier est un inventeur et des images qui lui viennent jaillit comme une sensation de vacuité et d’éveil à tous ses sens où tout devient possible...

Auteur : Blandine CHEVALIER
Titre : Hors-série
Blandine Chevalier nous offre ici des textes hors-normes, mais avec toujours en filigrane cette humanité qui la caractérise. L’auteure visite un territoire qu’elle connaît bien, celui de la marginalité. Dans chacun de ces textes ce sont les petits riens qui prédominent et qui pourtant creusent la marge. Blandine Chevalier est une auteure dont la sensibilité hors norme nous fait percevoir ce que nous ne voyons pas…

S’ensuivent des photographies à l’image des textes, qui bousculent nos rêves, endommagent nos perceptions comme pour nous montrer qu’il y a encore des possibles entre formes complexes et simples, entre nuits et jours.

Auteur : Blandine CHEVALIER
Titre : Revue
« L'hiver tombe comme une pluie fine sur un pare-brise qui traverse l'Hexagone. Il est là. C'est certain. Les vents venant de l'océan transportent les derniers flots de tapis de feuilles rouge et ocre sur le balcon qui trône dans la résidence. Lieu à la fois de vie et de vacances pour privilégiés.
Depuis peu la contemplation vient prendre le pas sur ma nature qui s'étourdit. Serait-ce le signe d'une entrée en vieillesse ? Et pourquoi cette envie, cette évidence, de plus en plus présente, d’être entourée par les personnes que j'aime ? Albert Camus avait glissé : je ne connais qu'un devoir c'est celui d'aimer.
Du plus loin de ma mémoire, je me souviens de mon premier amour. Nous étions en classe de maternelle... Puis les saisons ont passé, sans qu'on y prête beaucoup d'attention. Le soleil agressif, les pluies diluviennes, les tempêtes sauvages, le froid glacial, les chambres non chauffées. Je ne retenais que les extrêmes. Toutes ces années, nuances et variations m'avaient échappé… »

Auteur : Armelle CHITRIT
Titre : Acousmies songes
Je suis au bord des larmes
Je jouis sans
Sans toi
Sens
De cette distance
Lumière qui me pense
À toi
Et j’appelle le nom des vivants que j’ai
J’aime oui
L’air qui entre par mes narines a un goût de
bois de prunier
La production n’a pas de sens lorsqu’elle crée
des débordements.
Depuis plus de trente ans nous savons que
nous débordons.
Peut-être que moi-même
plus âgée que ça
je déborde
déjà.
Tout est question de débordements
depuis ma naissance.
L’amour au temps du Co-vide

Auteur : Armelle CHITRIT
Titre : La nuit nomade
avec six dessins d’Olivier Orus

Les enfants qui n’écoutent pas iront dans la nuit nomade
ouvrir la bouche et tirer la langue aux étoiles
qui se réveilleront.
Tu vois
le mot juste
au-dessus des sapins ?
Il coud la dentelle du ciel
déborde de la nuit nomade,
découpe un mot plus juste encore
pour ton échappée belle

« La nuit nomade va de la nuit concrète à l’idée d’une abstraction du jour par des figurations du souffle. {...]
Par le mouvement et par la veille, des sublimations humanistes aux histoires d’amour, écrites littéralement et dans tous les sens, je veux livrer du vrai à vivre en suivant ma voix. »
(Extrait de l’avant-propos de l’auteure)

Auteur : Armelle CHITRIT
Titre : Ma joie d’être en vie
Suivi de Crime de poésie

Librement inspiré par Ossip Mandelstam

« Fleur au jardin,
jardins en fleurs,
je ne suis donc pas seule là-dedans ? »

« Qui d’autre que Mandelstam pouvait donner à mon bonheur une texture rugueuse — de petit bois et de besogne — avant que le feu ne devienne d’adultes braises, que la cendre de l’écriture ne se transforme en caractères pour quelques rames de papier et voix enregistrées ? »

En couverture: Anne-Marie Leclaire, (sans titre) gravure originale 10,5 X 15 tirée sur plâtre et aquarellée par endroits 2016

Auteur : Armelle CHITRIT
Titre : Peaufine
fables gourmandes
français-anglais-arabe

Quoi de plus réjouissant que l’opacité du fruit pour creuser le poème ? Chacun peut en faire l’expérience au creux de la main. Le sens éclate avec son noyau, ses pépins, sa peau. Un chemin de réminiscences où dialoguent les langues et les goûts. Ces fables sont nées de plusieurs cueillettes sur trois continents. Le partage d’un monde étrange et familier puise sa chair vivante, sa lumière, son chagrin, son évidence ou même son absence dans cette expérience sensorielle. À chacun son fruit. À chaque fable sa vérité.

Auteur : Armelle CHITRIT
Titre : Rigole
De l'esprit des choses
Le sage guerrier s'imprègne
Et puis se détache

Mais de l’illumination
Il boit d'un trait la valeur

Budo Den Sho

Dans la vallée du Drâa (Maroc), il y a une histoire du partage de l’eau. Cette histoire n’est pas écrite ou peu.
Reste que la biodiversité du bassin méditerranéen mériterait qu’on s’inquiète des peuples disparus derrière les façades de pisé.
On ne peut refaire l’Histoire.

« Ce qui est fait est fait. »
Irriguer un chemin d’écriture aux confins du désert, histoire de rigoler avec les poètes, de voir jusqu’où la Destruction échoue avec son pire fantasme totalitaire. Réintroduire alors des spécimens comme on le fait pour toute espèce menacée. Répondre à quelque éclat de voix de ces ancêtres — Titrit ! —autant qu’Etoile se souvienne, et rêve et marche et chante dans leurs pas.

Auteur : Armelle CHITRIT
Titre : Tessons bleus
Chercher l’absolu,
à quoi bon
quand on est dedans ?

La parole s’enroule
sur elle-même —
et autour du soleil

Enfoncer les doigts
dans l’argile —
Plaie des lèvres

visuel de couverture Rae Marie Taylor Migration
calligraphies, armelle chitrit

Auteur : Constance CHLORE
Titre : L'air respirait comme un animal
De la lutte entre le corps et l'esprit naît chez Constance Chlore une sensualité ne reniant rien de sa source : l'animal dans l'homme et pourquoi pas le végétal. Le langage, c'est-à-dire le désir de dire, s'impose à la poète dont la vitalité pulse à chaque détour de phrase. Le poème est un tigre bondissant que les mots tentent de dompter.

« ... Nous habitons le même sol
nous respirons l’air, nous sommes vivants
La mort, la folie : tenues dans la gueule
Mots, souffle, regards nous reconduisent à nos frontières

Auteur : Roland CHRÉTIEN
Titre : Impressions de Paris
Avec ce nouveau recueil, Roland Chrétien nous relate ses impressions avec des mots simples qui amènent à une profondeur en nous.
Poète rare dans le sens où ses textes sont affranchis du lyrisme ou de l’hermétisme pour nous donner à voir une dimension de lui-même qui appréhende justement une autre dimension du réel.

Roland Chrétien est né à Paris, où il vit toujours, en 1959.

Photo de couverture par l’auteur.

Cette femme dit que le matin, avant de descendre faire ses courses, elle ouvre ses fenêtres, pour aérer l’appartement pendant ce temps, et elle ajoute : « Je n’ai pas froid, puisque je ne suis pas là ».
Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve cette phrase absolument géniale, lumineuse comme un parfait théorème, d’une sublime évidence, belle comme l’absence de Dieu, en quelque sorte, ou comme sa présence dans le vide —

Auteur : Roland CHRETIEN
Titre : Le chemin du poème
Avec ce nouveau recueil, Roland Chrétien déclame la vie avec ses histoires, ses failles, ses relents de vérités intérieures. Ce poète nous parle de l’existence dans ce qu’elle a de plus juste, de plus intime, de plus gris, et donc dans ce qu’elle a de plus sincère. Et cela en devient émouvant, sensible, touche le cœur, nous émeut parfois jusqu’à l’insupportable. Mais un insupportable cri de vérité qui nous fait du bien. À la lecture de ces poèmes volontairement dénués de lyrisme, de découvertes exagérées, on se sent proche de la vie qui nous submerge par des émotions à la fois humaines et parfois contradictoires. C’est la poésie de la vie dans ce qu’elle a de plus sensible parce qu’elle décrit avec amour et générosité nos désespérances et nos joies, finalement tout ce qui touche au sublime...

Auteur : Roland CHRETIEN
Titre : Rêve un petit livre
Avec ce nouveau recueil, le lecteur va découvrir deux époques où Roland Chrétien a exprimé le sentiment poétique qui façonnait son écriture mais aussi sa façon d'appréhender le monde.
À travers le réalisme de la première partie, on découvre une poésie qui est comme animée par le souvenir d'un réel authentique, loin du lyrisme, mais plutôt habité par le détail, l’anecdote qui porte le monde et son interprétation. Une poésie affranchie des codes de l’her- métisme et de l’inspiration jubilatoire. "Le surréalisme, c’est d’être assis sur un banc de Paris" ou "Vivre est tout de même une expérience".
Dans la deuxième partie, c’est l’expression de la vie qui fait foi. Un lyrisme travaillé qui ne déborde jamais, mais au contraire dessine les contours précis d’une expérience ou d’un sentiment. Chaque poème est une réussite qui peut marquer par sa justesse, et par cette précision rare en poésie qui provoque à la fois un plaisir chez le lecteur tout en donnant de la couleur aux mots.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : A chaque pas
Avec ce nouveau recueil, Alain Clastres poursuit sa quête, celle de nous faire découvrir cette profondeur qui gît en chacun pour nous amener à voir les choses telles qu'elles sont à travers sa poétique apaisante.
Si certains passages rendent compte de la brutalité des hommes, c'est avant tout pour mettre l'accent sur l'ignorance de ce qu'ils sont réellement car toujours perdus dans des émotions conflictuelles.
Comme il l'exprime si bien lui-même : « La poésie, parce qu’elle exprime une saisie intuitive, spontanée, par-delà la stricte réflexion, de la réalité plénière, peut participer, un peu, à un apaisement du monde. »

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Besoin d'infini
Avec ce nouveau recueil, Alain Clastres observe la nature et descend en lui-même grâce à un questionnement qui, peu à peu, prend la forme d'un lâcher prise. Ce besoin d'infini est déjà en nous, il ne cesse de nous appeler dans cette ouverture sans nom qui porte les réponses informulables puisqu'elle est le noyau de notre être non conceptuel. Les poèmes d'Alain Clastres résonnent profondément par leur simplicité et leur absence d'effet qui emmènent par l'observation le silence au-delà des mots.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Brume légère dans le vent
Avec ces poèmes, Alain Clastres nous apaise parce qu’il nous renvoie peut-être à ce que nous sommes dans ce jardin silencieux qu’est notre vie intérieure. Forêt et mer ici se mêlent et se rassemblent pour nous inviter ensuite à nous arrêter par la force des mots devant ce « ciel immense », et cette « houle lente » avant « l’explo- sion blanche du déferlement ». Tout est là, nous dit Alain Clastres. Il observe la nature et nous raconte avec des mots simples le vent, la mer, la cigale et la mouette non sans faire part de l’émotion que suscite en lui justement cette observation. Ici, pas de réminiscence tapageuse, pas de sentiments transgressants, mais une présence qui est posée comme un calque sur chaque poème, nous amenant, quoi qu’il arrive, à écouter la musique du silence… Des poèmes qui s’ouvrent à cette magie de l’instant où Tout Est. Dans le jardin, ce matin Air doux, vent léger roucoulements, chants d’oiseaux A travers le feuillage le chatoiement de la lumière Ciel blanc Temps figé Mer métallique.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Cristal
Il est rare qu’un poète s’exprime sur l’unité afin d’en faire ressurgir l’évidence.

Puis se déploient ensuite les mouvements de la nature et des êtres que nous décrit Alain Clastre dans une observation neutre qui nous enseigne que ce qui émane de cette diversité apparente n’est autre que ce regard qu’il porte en lui. Ainsi les choses les plus banales à priori s’élèvent comme un silence salvateur qui fait taire les bruits du mental et, par sa simplité, lui permet de nous faire sentir l’ineffable de chaque instant déployé.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Eau donnée
Ce recueil, en même temps que de marquer un étonnement ou un émerveillement devant l’étrangeté ou la beauté des choses, essaie de faire ressortir que chaque chose, chaque être est l’expression, la cristallisation, la réponse silencieuse de la réalité mystérieuse qui ne peut cesser d’être.

Et même si l’on vit les changements, les transformations du monde, l’unité, l’éternité du réel, au fond nos natures profondes, restent toujours présentes. Pourrait-il, d’ailleurs, en être autrement ?

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : En chemin
Alain Clastres est un poète à part dans le sens où il n’explique pas ce qu’il est, mais ce que nous sommes en notre profondeur qui vient du sans-nom. Ce silence qui est toujours là, quoi que nous fassions, il nous invite à le sentir dans la présence de la nature, en en soulignant parfois un détail qui fait mouche à la manière des haïkus.

Il en va de même lorsque ce poète nous parle d’art pictural, de musique ou de poésie , il parvient à la fois à être objectif ou plutôt sans discours émotionnel, comme pour toucher l’essentiel, dans la simplicité des mots qui résonnent en nous.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Entendre le monde
Lire Alain Clastres, c’est entrer vivant dans la matière des mots et des paysages, c’est voir le ciel, les montagnes, sentir le vent avec force et tranquillité. Dans ce recueil, il nous parle aussi de peintre, de poésie comme si cela préexistait déjà en nous. Alain Clastres est un poète qui dit l’infini comme il dit les oiseaux et la mer. Il use de belles certitudes et de patience qui expriment ce qui est pour finalement toucher l’infini. Le lecteur ne tardera pas à éprouver qu’ici le loin est proche et que le proche est loin. Une poésie non duelle qui exprime la simplicité au cœur des choses et nous invite à une autre lecture du monde.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Feuilles légères
Avec ce nouveau recueil, s’inspirant de la philosophie de Nagarjuna qui affirme que « les choses sont vides de nature propre, pas plus existantes que non existantes », Alain Clastres nous démontre par le sens de l’observation non induit par le moi que la nature produit ses effets sans que nous ayons besoin d’en prendre livraison sentimentalement.
Chaque poème résonne ainsi par sa simplicité, et Alain Clastres nous fait part du mystère instantané des phénomènes qui affecte notre nature profonde dont le calme sous-jacent est notre vraie nature. Pour cela il nous faut nous laisser être et accueillir les choses concrètes ou abstraites qui ne font qu’un comme elles nous arrivent, dénuées de tout concept, pour faire place au merveilleux de la simplicité.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Flamboiement
Avec ce nouveau recueil, plus que jamais, Alain Clastres plonge au cœur du mystère de la vie. Les arbres, les oiseaux, la lumière, la mer forment sa poésie tout en découverte de l’instant. Alors naturellement, le lecteur s’ouvre à autre chose de plus essentiel que les plaisirs de la vie identifiée à soi, une autre dimension le gagne : découverte de l’attention toute simple et pourtant si profonde. Sans doute comme il le dit si bien lui-même, en parlant du philosophe grec Anaximandre auquel il fait référence : Sa saisie intuitive a d’emblée porté sur la globalité du réel, qu’il a bien ressentie infinie, indéfinie, unitaire et éternelle dans ses transformations incessantes. Cette réalité mystérieuse, il la nommait « Apeiron » en grec. On peut tout à fait la rapprocher du « Tao « de Lao-Tseu à la même épo- que, mais à l’autre bout du monde !

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Il y a
Avec ce nouveau recueil, Alain Clastres explore de manière aussi simple que profonde ce qui est au-delà de l’exprimable mais que nous expérimentons pourtant à chaque instant sans le savoir. Notre plénitude quand le moi est absent, notre unité et notre éternité qui nous relie tous au-delà des apparences n’ont de cesse de nous interpeller lorsque la nature s’offre à nous par exemple, et que nous la contemplons sans y mettre de qualificatifs.
En ce sens, la poésie d’Alain Clastres, qui depuis plusieurs années creuse son sillon pour paradoxalement nous interroger au-delà des mots, nous invite à une dimension spirituelle. Même si dans ce recueil, il nous parle de Bouddha et de Parménide, Alain Clastres continue à chanter la poésie du non-lieu, du non-temps à sa manière pour que nous puissions peut-être découvrir que le bonheur est toujours là, au plus profond de nous, et qu’il est, comme l’ont dit plusieurs mystiques, notre vraie nature.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Marcher joyeux
Avec ce nouveau livre, l’auteur nous convie à une succession d’observations lentes et passagères mais aussi comme à des traversées d’écriture qui rythment sa marche à travers les paysages qui ne forment qu’un chemin, celui d’un silence en apesanteur qui envahit tout peut-être, les arbres, la plaine, la terre, le ciel. Instantanés de vents, de pluies, tout ici apparaît dans la perception d’une conscience qui regarde les choses telles qu’elles sont jusqu’au dépouillement de soi? «Mais qui respire», s’interroge l’auteur en observant la présence qui est comme sa lumière en tout. Ce livre, le lecteur s’en rendra compte, inspire une joie de ne rien être dans le courant d’une nature qui n’est autre que soi. Loin des chemins lyriques de la poésie, les mots ici agissent comme autant de catalyseurs qui nous relient au regard qui est non-pensée et émerveillement.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Non-dualité
Le recueil s’ouvre sur des citations de Tchouang-Tseu, penseur chinois du IVe siècle avant J.C., qui sont une fenêtre ouverte sur la non-dualité, le cœur des philosophies et des spiritualités les plus profondes de l’humanité, de l’Orient à l’Occident, l’intuition-compréhension du fond de la réalité.

Cette intuition s’est vue confortée ces dernières années par l’avancée de la science qui a pu démontrer la non séparabilité, l’intrication quantique de la réalité la plus profonde, propriétés, qui si elles paraissent contre-intuitives au premier abord, sont au fond l’expression de la nécessaire cohérence de la réalité, qui ne peut être conçue comme la somme d’entités indépendantes.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Sans-mot
Avec ce nouveau recueil, Alain Clastres se fait l’observateur d’une nature changeante qui nous éclaire sur notre humanité. Le regard ainsi porté nous mène à notre profondeur et nous enseigne que l’observation, faite d’une attention naturelle, nous dévoile le réel dans sa plénitude, dans notre plénitude. Ici pas de secret, de métaphysique abstraite, mais un élan joyeux vers ce silence qui nous éclaire.

L’auteur l’exprime mieux que quiconque :
« Sans mot, un silence, un geste, une action peuvent révéler le monde, peuvent faire s’accorder au monde. »

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Sans-Objet
La poésie est une voie de paix et d’éternité, nous dit Alain Clastres. Avec ce nouveau recueil, l’auteur s’interroge sur la réalité et tente par les mots de décrire l’insaisissable, l’unité sous-jacente et invisible et pourtant inhérente à notre être. Ce qui nous unit au-delà des phénomènes et qui n’est autre que l’indéfinissable sans objet. Il met en mots ce « nuage d’inconnaissance » où rien ne se meut et exprime la vie dans toute sa plénitude parce que tout est déjà là et nous raccorde, grâce à cette intuition qui demeure en nous, à notre vraie nature indivisible. De ce recueil émane un parfum subtil comme une aperception, un senti au-delà de tous les concepts, véritable voie sans voie, source de vie.

Auteur : Alain CLASTRES
Titre : Silencieux
Alain Clastres observe les phénomènes qui sont lents ou l’œuvre d’un jaillissement. De cette observation naît un approfondissement. Mais jamais il ne donne de réponse car ce serait alors trop réducteur. L’éternité c’est quand il marche, s’asseoit ou regarde par le prisme de la totalité. En ce sens comprendre, c’est ne pas chercher justement à comprendre. La nature, l’art et la musique sont silence en ce poète qui creuse l’âme de l’humanité.

Auteur : Colette CLOUTIER
Titre : Là où naît l'arc-en-ciel
« Ses oeuvres picturales correspondent bien à une certaine notion de « poésie visuelle » où tout est infini dans l’art de l’artiste, même dans les coins les plus secrets de son graphisme-écriture. Chaque trait correspond à une improvisation d’une structure bien conçue dans la peinture de Colette Cloutier. Tout devient une fenêtre ouverte vers un commencement nouveau. »
« C’est une oeuvre de silences dans un silence qui est multiforme, élégant et subtil, hautement intuitif, en connexion avec les grands esprits de la terre et d’un ciel merveilleusement inventé. »
- Pablo Poblète (extrait de la préface)

Auteur : Colette CLOUTIER
Titre : Sons de silences
« Avec cet ensemble de poèmes écrits à différentes années, Colette Cloutier nous révèle avec un extraordinaire talent une poésie hautement créatrice avec le geste « athlétique » du savoir suivre son propre mouvement intérieur en métamorphose permanente vers un univers parallèle de la « fanfare » quotidienne, conventionnelle et conservatrice d’un certain regard populaire schématisé de la poésie.
Notre poète nous invite à parcourir un territoire comme une aventure dans l’inconnu, nous transformant en explorateur qui marche sur des sentiers irréguliers, accidentés et quelquefois dangereux, mais pas moins ludiques, lumineux et joyeux, exigeant du lecteur de faire jaillir à son tour tout son talent sensitif. »
- Extrait de la préface de Pablo Poblète Poète et Directeur de la collection « Poètes francophones planétaires » Ed. Unicité

Auteur : Miguel COELHO
Titre : Quasi-haïkus
j'ai quitté
mon identité de sable
pour la poussière qui l'emporte

Illustrations de la couverture et de l’intérieur : Sandrine Bridier

Miguel Coelho est né en 1973. Il enseigne la philosophie en région parisienne et mène en parallèle une activité de pianiste improvisateur, en lien, notamment, avec l'association Le Capital des Mots et le poète Éric Dubois. Certains de ses poèmes ont été publiés en revue (Paysages écrits, Traversées, Recours au Poème... ).

Auteur : Francis COFFINET
Titre : J’appelle la pluie des faibles
Les poèmes de Francis Coffinet s'unissent en un souffle que l'on croirait venu du plus profond de l'âme universelle. Dans ce nouveau recueil, le corps est présent de manière subtile et le poète le dénude au scalpel pour en livrer tous les atours. L'intime est suggéré dans une tension poétique que chaque vers porte avec audace et retenue. Tel est le paradoxe du poème qui dévoile et en même temps dissimule. Tout en cultivant le mystère qui est ici une grâce. C'est un vertige qui saisit le lecteur face à la précision du geste, à la sensualité assumée, à la quête de perfection proche de ce qui pourrait être une géométrie charnelle portée à la rencontre du Vivant et des étoiles.

Auteur : Francis COFFINET
Titre : Je suis de la maison du songe
Préface d’Alain Borer

Il faudrait porter chaque poème de Francis Coffinet comme une pierre précieuse, fragile et sincère, qu'il est nécessaire d'ajouter aux paroles dont on retient la profonde vérité. On ne peut qu'aimer la précision du propos et la quête de pureté que la simplicité des mots cisèle pas à pas. Le dire du poète n'use ni de la thématique ni du procédé. Il s'apparente à une marche, à une méditation qui ne dévoile pas son mystère et incite le lecteur à le suivre.

Auteur : Odile COHEN-ABBAS
Titre : La pluie d’Elma Bauher
J'ai traversé bien des livres, des époques, des pays et des siècles pour élaborer ces petits textes sur la folie. Mais mes sources resteront secrètes car les sources font partie de la loge, des falbalas, des maquillages des artistes, et ne doivent pas se montrer en public. J'espère qu'il ne m'en sera pas tenu rigueur.
(O.C.A.)

Poète et écrivain, Odile Cohen-Abbas participa longtemps à Supérieur inconnu, revue fondée par le surréaliste Sarane Alexandrian (1927-2009). Fidèle collaboratrice des Hommes sans épaule, elle a su garder, de ses années de danse classique, une forme de rigueur et de ténacité ainsi qu’un certain sens du rythme et des pulsations, visibles dans l’écriture même. Aujourd’hui, Odile ramifie ses fins, diversifie ses participations artistiques et littéraires, trace son sillon loin des modes du moment.

Auteur : Odile COHEN-ABBAS
Titre : Le canon sanda
Les débauches de la connaissance

Éditeur, essayiste féru d’occultisme et d’alchimie, Paul Sanda est aussi et d’abord poète. Habitée par les vers de l’intéressé, Odile Cohen-Abbas en explore les moindres aspects recueil après recueil en adoptant un angle de vue personnel, c’est-à-dire sensible, vrai, loin des exégèses universitaires desséchantes. Le résultat est surprenant, émouvant : cent pages de prose passionnée, comme si la lecture attentive engendrait une nouvelle furor lyrique.

Auteur : Bernard COLAS
Titre : Au milieu d’une phrase
Encres par Valérie Thévenot

Je suis un trou de mémoire / Je suis une lacune /
Mon histoire est muette nous dit Bernard Colas appelé aux variables bleues de Valérie Thévenot, plasticienne. Séjour d’une poésie lucide mais Nous avons l’infini / Il nous faut toute une vie pour apprendre à compter. Au milieu d’une phrase, comment s’assortir à l’existence et conjuguer ses sorts ? Ajustement périlleux et si précis… Je souffre de rêves excessifs / J’ai peur des matins sans songes / S’avance une journée immense. Au matin de la courbe, exultent les spires de Valérie Thévenot aux mimes minimaux. Glyphes oiseaux et oscillants, vibratiles où déteignent des vols outre pollens incertains. Le poète assume des sillons éloquents, engrenage subtil et malicieux où l’on traque un infini dosé avec attention et pointillés … Bernard Colas interroge ces solitudes qui nous répètent et nous contraignent aux élans, aux projets, aux métamorphoses même si Les bruits de fond se sont trompés car Les gens perdus n’ont pas de parole / Mais Le Temps fait de son mieux et le ciel est prévu.

Auteur : Juliette CORDIER
Titre : Entre quatre yeux
Désir de liberté, puissance de la volonté d'écrire, fierté de la jeunesse en mouvement, voici les ingrédients du premier recueil de Juliette Cordier dont les vingt ans se dressent contre les esprits endormis et les langues de bois.
Entre quatre yeux est un recueil qui prend la parole sans fléchir. Il est une promesse à suivre de toute urgence.
J'ai quinze ans à nouveau.
Garder quelque chose des coups-de-foudre
en coup-de-vent.

J'écris le sillon tracé :
le vent qui file après l'instant me fascine.

Auteur : Marie-Lise CORNEILLE
Titre : Clameurs d'encre
Dans Clameur d’Encres, Marie-Lise Corneille appelle et rassemble le corps, ses craintes, ses cris, cette terre qui nous le rend, ces cieux confidents où nous abritons nos échéances. Ils nous abreuvent de longue vie. « Le corps est prophétie » nous dit-elle avec confiance. Chez Marie-Lise Corneille, la joie et le manque instruisent et élèvent un désir fervent, cet élan avançant à l’air libre. Matière même du miracle. Etonnement si pur. L’auteure fait jaillir de puissantes et solaires solitudes pour préface à l’espoir. Clameur d’Encres nous livre là, sa maestria, fruit du rare et habile héritier des éthers.

Auteur : Michel COSEM
Titre : Aile, la messagère
Aile, la messagère nous entraîne. Le nouveau recueil de Michel Cosem convie au voyage à un double titre : par le déplacement, la traversée des espaces et par l’arrêt, le surgissement de lieux.

Avec l’auteur, nous montons dans le train, l’avion… ça défile, ça glisse, le passage d’un poème à un autre nous retient comme on attrape de l’eau, comme on remplit ses poumons d’air pur, façon impossible. Il y a là une cinétique du désintéressement que les fenêtres successives du poème sédimentent insensiblement, suscitant une douce métamorphose du voyageur.

Auteur : Monique COUDERT
Titre : Le portrait chinois de la mèlancolie
Avec ce nouveau recueil de poésies, Monique Coudert a su investir la technique du portrait chinois pour nous offrir un florilège de textes tantôt simples, tantôt surréalistes. L’imagination de l’auteure affronte tous les vents et s’en remet à l’inspiration de l’instant ou à son humeur vagabonde et parfois mélancolique.

Il a fallu attendre ce recueil de textes poétiques pour donner de la noblesse au portrait chinois, et il fallait être poète comme Monique Coudert pour justement transcender le genre en faisant fi des modes littéraires au profit d’une démarche qui étonne aussi par sa modernité et son originalité.

Auteur : Denisa CRACIUN
Titre : La fleur de figuier
Préface de Thomas Vercruysse
Illustrations d’Elena Golub

La poésie est, dans ce livre de Denisa Crăciun, un véritable acte d'amour au sens le plus large du terme: recueillement et offrande, une expérience inconditionnelle qui cherche l'absolu à travers un processus qui, comme la floraison d'un figuier, s'efface humblement pour que le fruit soit action, « loin de toute gloire » et en « pur mystère », comme le soulignait Rilke. L'immense figure de Salah Stétié, à la fois protectrice et protégée, est ici le Phénix serein qui, s'envolant des sables brûlants du désert de la mort, aperçoit une mer sans fin, dont les vagues sont la voix même de la pensée.
- José Manuel de Vasconcelos

Auteur : Anthony CROIZET & Hubert FRÉALLE
Titre : Rêves de Collure
moteur ! / prenez votre ticket / installez-vous dans un fauteuil de lecture / ouvrez les yeux sur nos pages-écrans / où passe 35 fois un certain rêve de cinéma / au millimètre près / en VOP / (version originale poétique) / refusant l’explication de texte / mais composant avec l’inspiration des images / dont le montage donne leur chance aux jeunes premiers comme aux vieux routiers / encadre les pouvoirs hypnotiques de la série / envisage & dévisage des visages / … / + d’exquis & vivants bonus / un long métrage de collures au final / que sectionne ce maître coup de ciseaux oral : / coupez ! H.F.