Jacob Ben Judas l’Iscariote

Format : 15 x 21
Nombre de pages : 182
ISBN/EAN : 978-2-38638-095-2


17 euros


Bluma FINKELSTEIN

Le mythe du Juif Errant commence avec la crucifixion de Jésus en l’an 33.
Jacob, fils de Judas l’Iscariote, vient annoncer à sa mère la mort de son père. Elle avait depuis longtemps des doutes concernant les activités de ce petit groupe de Galiléens. Depuis que Judas s’était « acoquiné » avec cette bande de gueux, tout allait de travers. Elle détestait surtout Simon qui lui avait apporté un jour des poissons qui n’étaient pas de toute fraîcheur, pêchés dans le Lac de Génésareth. Et il se vantait encore d’avoir eu une pêche miraculeuse…
Cependant, gagné par la crainte d’avoir le même sort que son père, Jacob s’enfuit. Et c’est ainsi que commence son errance en terre étrangère, à travers les siècles ! Il rencontrera tour à tour des maîtres à penser, des gens simples, des révolutionnaires et des prophètes messianiques : Saint Paul, au cours de leur naufrage dans l’île de Malte ; Rabbi Yéhiel de Paris se préparant à affronter Nicolas Donin, juif converti au christianisme, dans une célèbre dispute théologique ; Pablo Christiani, lui aussi juif converti, assistant dans la Cathédrale Notre-Dame à l’entrée de la Sainte Couronne, achetée par le Roi Saint Louis ; Don Isaac Abravanel, talmudiste et kabbaliste, conseiller de la Reine Isabelle la Catholique, qui fut à l’origine de l’Inquisition en Espagne.
Viendront ensuite Baruch Spinoza, dont la famille de juifs portugais s’était enfuie aux Pays-Bas après l’Inquisition ; Nathan de Gaza, prophète annonçant l’arrivée du faux « messie » Shabbetaï Zvi qui, menacé de sédition par les Turcs, se convertit à l’Islam et prit le nom de Aziz Mehmet Efendi ; Heinrich Heine, également juif converti, qui mit toute son ardeur à expliquer que l’Allemagne détruira un jour le monde : « Là où on brûle des livres, on brûlera aussi des hommes » ; Rosa Luxemburg, révolutionnaire socialiste prêchant elle aussi la paix et la fraternité entre les peuples, assassinée en 1919 et jetée dans un canal à Berlin ; Franz Kafka qui lira son texte prophétique La Colonie Pénitentiaire. Et enfin, avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933, Jacob essayera de convaincre ses frères juifs, qui pourront encore se sauver, de fuir le nazisme : Walter Benjamin, Stefan Zweig, Sigmund Freud, Hannah Arendt…
Ce roman historique raconte une errance à travers les époques et les terres d’exil. C’est une approche humaine teintée d’empathie et de tolérance pour nous tous, hommes et femmes aux prises avec nos idéologies et nos utopies jamais accomplies ! Chaque dialogue est écrit dans la juste mesure entre le vrai, l’imaginaire et l’humour, que provoque toujours ce clin d’œil à la foi : « Et si Dieu n’existait pas ? »

Couverture - « Mon grand-père encadré » (mort au ghetto de Varsovie) Par Dov Chernobroda, architecte, homme de paix et artiste, qui se définissait comme un « vagabond juif ». Assassiné en 2002 dans un attentat terroriste à Haïfa. © Shaul Chernobroda.



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